Bidens pilosa

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Bidens pilosa L.
Asteraceae
Spanish Needle
koen tiam khao

How a weed feared by farmers and ecologists can also be a plant appreciated by gardeners, this is what Bidens pilosa teaches us. This small American plant, widespread for a long time in all tropical and subtropical zones, forms thick canopies along roadsides and fields, in disturbed areas and abandoned lands.

It is an erect annual or perennial herb with a stem and striated branches, with opposite trifoliate leaves. The inflorescences are flower heads modeled on the daisy with two categories of flowers, in the center they are yellow, tubular, fertile, on the edges they are ligulate (tongue-shaped) and white. The fruit is an elongated achene ending in two barbed ridges which, like a fishhook, clings almost everywhere.

This last character has given rise to most of the names of this plant. The scientific name “bidens” “two-toothed” refers to the two tips of the fruit; in French and English we speak of “needles”; in Lao gna kone tiam khao would mean “white grass that clings to the behind”? In any case, it is thanks to these small hooks that the plant sticks to men’s clothing and the fur of animals and is thus dispersed to reproduce further (zoochory). This method of reproduction is effective since in many regions Bidens pilosa is considered invasive.

However gna kone tiam khao has many medicinal uses in Laos and elsewhere. Among the Hmong, crushed leaves are applied to burns; in northern Laos generally the flower buds are crushed in alcohol and this lotion is used to wash the mouth and to calm toothache; the crushed leaves are placed as a plaster on the eyelids for half an hour to cure eye conditions; a tea is made with the leaves to facilitate intestinal transit. Moreover, these leaves are sometimes eaten as a vegetable in case of shortage; they have a slight nutty taste. In the rest of the world the uses of this herb are innumerable: in Central America against hypertension, in Cameroon in cases of jaundice, conjunctivitis, intestinal worms, leg ulcers, in Congo in the treatment of diarrhea and malaria, in China to treat diabetes, dysentery, sore throats, epilepsy…etc. Laboratory studies have shown that the plant contains different chemical substances active, especially against malaria; but in the current state of research only its use in cases of hypertension and gastric ulcers is recommended.

 


Comment une mauvaise herbe redoutée des agriculteurs et des écologistes, peut aussi être une plante appréciée des soigneurs, c’est ce que nous apprend Bidens pilosa. Cette petite plante américaine, répandue depuis longtemps dans toutes les zones tropicales et subtropicales, forme des couverts épais au bord des routes et des champs, dans les espaces perturbés et les terrains abandonnés.

C’est une herbe dressée annuelle ou pérenne à la tige et aux rameaux striés, aux feuilles  opposées trifoliées. Les inflorescences sont des capitules sur le modèle de la marguerite avec deux catégories de fleurs, au centre elles sont jaunes, tubuleuses, fertiles, sur les bords elles sont ligulées (en forme de languette) et blanches. Le fruit est un akène allongé terminé par deux arêtes à barbes qui, à la façon d’un hameçon, s’accroche un peu partout.

Ce dernier caractère a induit la plupart des noms de cette plante. Le nom scientifique « bidens » « deux dents » fait référence aux deux pointes du fruit; en français et en anglais on parle « d’aiguilles »; en lao gna kone tiam khao signifierait « herbe blanche qui s’accroche au derrière » ? Quoiqu’il en soit c’est grâce à ces petits crochets que la plante se colle aux vêtements des hommes et au pelage des animaux et est ainsi dispersée pour se reproduire plus loin (zoochorie). Ce mode de reproduction est efficace puisque dans de nombreuses régions Bidens pilosa est considérée comme invasive.

Cependant gna kone tiam khao a de nombreux usages médicinaux au Laos et ailleurs. Chez les Hmong les feuilles écrasées sont appliquées sur les brûlures; dans le Nord Laos en général on écrase dans de l’alcool les boutons floraux et cette lotion sert au lavage de bouche et à calmer les rages de dents; les feuilles pilées sont posées en emplâtre sur les paupières durant une demi-heure pour guérir les affections des yeux; un thé est fait avec les feuilles pour faciliter le transit intestinal. D’ailleurs ces feuilles sont parfois consommées comme légume en cas de pénurie, elles auraient un léger goût de noisette. Dans le reste du monde les emplois de cette herbe sont innombrables: en Amérique centrale contre l’hypertension, au Cameroun en cas de jaunisse, de conjonctivite, de vers intestinaux, d’ulcère de la jambe, au Congo dans le traitement de la diarrhée et du paludisme, en Chine pour soigner le diabète, la dysenterie, les maux de gorge, l’épilepsie…etc. Les études de laboratoire ont montré que la plante contient différentes substances chimiques actives, en particulier contre le paludisme; mais dans l’état actuel des recherches seule son utilisation en cas d’hypertension et d’ulcères gastriques est recommandée.

 

 

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Bidens pilosa invades abandoned lands
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It has two kinds of flowers, yellow tubular and white ray-shaped.
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Its leaves are trifoliate
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Its fruits equipped with needles cling almost everywhere.
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The fruit
Scientific name:
Bidens pilosa L.
Plant family:
Asteraceae
Common name:
Spanish Needle
Lao name:
koen tiam khao

How a weed feared by farmers and ecologists can also be a plant appreciated by gardeners, this is what Bidens pilosa teaches us. This small American plant, widespread for a long time in all tropical and subtropical zones, forms thick canopies along roadsides and fields, in disturbed areas and abandoned lands.

It is an erect annual or perennial herb with a stem and striated branches, with opposite trifoliate leaves. The inflorescences are flower heads modeled on the daisy with two categories of flowers, in the center they are yellow, tubular, fertile, on the edges they are ligulate (tongue-shaped) and white. The fruit is an elongated achene ending in two barbed ridges which, like a fishhook, clings almost everywhere.

This last character has given rise to most of the names of this plant. The scientific name “bidens” “two-toothed” refers to the two tips of the fruit; in French and English we speak of “needles”; in Lao gna kone tiam khao would mean “white grass that clings to the behind”? In any case, it is thanks to these small hooks that the plant sticks to men’s clothing and the fur of animals and is thus dispersed to reproduce further (zoochory). This method of reproduction is effective since in many regions Bidens pilosa is considered invasive.

However gna kone tiam khao has many medicinal uses in Laos and elsewhere. Among the Hmong, crushed leaves are applied to burns; in northern Laos generally the flower buds are crushed in alcohol and this lotion is used to wash the mouth and to calm toothache; the crushed leaves are placed as a plaster on the eyelids for half an hour to cure eye conditions; a tea is made with the leaves to facilitate intestinal transit. Moreover, these leaves are sometimes eaten as a vegetable in case of shortage; they have a slight nutty taste. In the rest of the world the uses of this herb are innumerable: in Central America against hypertension, in Cameroon in cases of jaundice, conjunctivitis, intestinal worms, leg ulcers, in Congo in the treatment of diarrhea and malaria, in China to treat diabetes, dysentery, sore throats, epilepsy…etc. Laboratory studies have shown that the plant contains different chemical substances active, especially against malaria; but in the current state of research only its use in cases of hypertension and gastric ulcers is recommended.

 


Comment une mauvaise herbe redoutée des agriculteurs et des écologistes, peut aussi être une plante appréciée des soigneurs, c’est ce que nous apprend Bidens pilosa. Cette petite plante américaine, répandue depuis longtemps dans toutes les zones tropicales et subtropicales, forme des couverts épais au bord des routes et des champs, dans les espaces perturbés et les terrains abandonnés.

C’est une herbe dressée annuelle ou pérenne à la tige et aux rameaux striés, aux feuilles  opposées trifoliées. Les inflorescences sont des capitules sur le modèle de la marguerite avec deux catégories de fleurs, au centre elles sont jaunes, tubuleuses, fertiles, sur les bords elles sont ligulées (en forme de languette) et blanches. Le fruit est un akène allongé terminé par deux arêtes à barbes qui, à la façon d’un hameçon, s’accroche un peu partout.

Ce dernier caractère a induit la plupart des noms de cette plante. Le nom scientifique « bidens » « deux dents » fait référence aux deux pointes du fruit; en français et en anglais on parle « d’aiguilles »; en lao gna kone tiam khao signifierait « herbe blanche qui s’accroche au derrière » ? Quoiqu’il en soit c’est grâce à ces petits crochets que la plante se colle aux vêtements des hommes et au pelage des animaux et est ainsi dispersée pour se reproduire plus loin (zoochorie). Ce mode de reproduction est efficace puisque dans de nombreuses régions Bidens pilosa est considérée comme invasive.

Cependant gna kone tiam khao a de nombreux usages médicinaux au Laos et ailleurs. Chez les Hmong les feuilles écrasées sont appliquées sur les brûlures; dans le Nord Laos en général on écrase dans de l’alcool les boutons floraux et cette lotion sert au lavage de bouche et à calmer les rages de dents; les feuilles pilées sont posées en emplâtre sur les paupières durant une demi-heure pour guérir les affections des yeux; un thé est fait avec les feuilles pour faciliter le transit intestinal. D’ailleurs ces feuilles sont parfois consommées comme légume en cas de pénurie, elles auraient un léger goût de noisette. Dans le reste du monde les emplois de cette herbe sont innombrables: en Amérique centrale contre l’hypertension, au Cameroun en cas de jaunisse, de conjonctivite, de vers intestinaux, d’ulcère de la jambe, au Congo dans le traitement de la diarrhée et du paludisme, en Chine pour soigner le diabète, la dysenterie, les maux de gorge, l’épilepsie…etc. Les études de laboratoire ont montré que la plante contient différentes substances chimiques actives, en particulier contre le paludisme; mais dans l’état actuel des recherches seule son utilisation en cas d’hypertension et d’ulcères gastriques est recommandée.

 

 

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Bidens pilosa invades abandoned lands
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It has two kinds of flowers, yellow tubular and white ray-shaped.
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Its leaves are trifoliate
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Its fruits equipped with needles cling almost everywhere.
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The fruit
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Bidens pilosa invades abandoned lands
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It has two kinds of flowers, yellow tubular and white ray-shaped.
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Its leaves are trifoliate
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Its fruits equipped with needles cling almost everywhere.
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The fruit
Scientific name:
Bidens pilosa L.
Plant family:
Asteraceae
Common name:
Spanish Needle
Lao name:
koen tiam khao

How a weed feared by farmers and ecologists can also be a plant appreciated by gardeners, this is what Bidens pilosa teaches us. This small American plant, widespread for a long time in all tropical and subtropical zones, forms thick canopies along roadsides and fields, in disturbed areas and abandoned lands.

It is an erect annual or perennial herb with a stem and striated branches, with opposite trifoliate leaves. The inflorescences are flower heads modeled on the daisy with two categories of flowers, in the center they are yellow, tubular, fertile, on the edges they are ligulate (tongue-shaped) and white. The fruit is an elongated achene ending in two barbed ridges which, like a fishhook, clings almost everywhere.

This last character has given rise to most of the names of this plant. The scientific name “bidens” “two-toothed” refers to the two tips of the fruit; in French and English we speak of “needles”; in Lao gna kone tiam khao would mean “white grass that clings to the behind”? In any case, it is thanks to these small hooks that the plant sticks to men’s clothing and the fur of animals and is thus dispersed to reproduce further (zoochory). This method of reproduction is effective since in many regions Bidens pilosa is considered invasive.

However gna kone tiam khao has many medicinal uses in Laos and elsewhere. Among the Hmong, crushed leaves are applied to burns; in northern Laos generally the flower buds are crushed in alcohol and this lotion is used to wash the mouth and to calm toothache; the crushed leaves are placed as a plaster on the eyelids for half an hour to cure eye conditions; a tea is made with the leaves to facilitate intestinal transit. Moreover, these leaves are sometimes eaten as a vegetable in case of shortage; they have a slight nutty taste. In the rest of the world the uses of this herb are innumerable: in Central America against hypertension, in Cameroon in cases of jaundice, conjunctivitis, intestinal worms, leg ulcers, in Congo in the treatment of diarrhea and malaria, in China to treat diabetes, dysentery, sore throats, epilepsy…etc. Laboratory studies have shown that the plant contains different chemical substances active, especially against malaria; but in the current state of research only its use in cases of hypertension and gastric ulcers is recommended.

 


Comment une mauvaise herbe redoutée des agriculteurs et des écologistes, peut aussi être une plante appréciée des soigneurs, c’est ce que nous apprend Bidens pilosa. Cette petite plante américaine, répandue depuis longtemps dans toutes les zones tropicales et subtropicales, forme des couverts épais au bord des routes et des champs, dans les espaces perturbés et les terrains abandonnés.

C’est une herbe dressée annuelle ou pérenne à la tige et aux rameaux striés, aux feuilles  opposées trifoliées. Les inflorescences sont des capitules sur le modèle de la marguerite avec deux catégories de fleurs, au centre elles sont jaunes, tubuleuses, fertiles, sur les bords elles sont ligulées (en forme de languette) et blanches. Le fruit est un akène allongé terminé par deux arêtes à barbes qui, à la façon d’un hameçon, s’accroche un peu partout.

Ce dernier caractère a induit la plupart des noms de cette plante. Le nom scientifique « bidens » « deux dents » fait référence aux deux pointes du fruit; en français et en anglais on parle « d’aiguilles »; en lao gna kone tiam khao signifierait « herbe blanche qui s’accroche au derrière » ? Quoiqu’il en soit c’est grâce à ces petits crochets que la plante se colle aux vêtements des hommes et au pelage des animaux et est ainsi dispersée pour se reproduire plus loin (zoochorie). Ce mode de reproduction est efficace puisque dans de nombreuses régions Bidens pilosa est considérée comme invasive.

Cependant gna kone tiam khao a de nombreux usages médicinaux au Laos et ailleurs. Chez les Hmong les feuilles écrasées sont appliquées sur les brûlures; dans le Nord Laos en général on écrase dans de l’alcool les boutons floraux et cette lotion sert au lavage de bouche et à calmer les rages de dents; les feuilles pilées sont posées en emplâtre sur les paupières durant une demi-heure pour guérir les affections des yeux; un thé est fait avec les feuilles pour faciliter le transit intestinal. D’ailleurs ces feuilles sont parfois consommées comme légume en cas de pénurie, elles auraient un léger goût de noisette. Dans le reste du monde les emplois de cette herbe sont innombrables: en Amérique centrale contre l’hypertension, au Cameroun en cas de jaunisse, de conjonctivite, de vers intestinaux, d’ulcère de la jambe, au Congo dans le traitement de la diarrhée et du paludisme, en Chine pour soigner le diabète, la dysenterie, les maux de gorge, l’épilepsie…etc. Les études de laboratoire ont montré que la plante contient différentes substances chimiques actives, en particulier contre le paludisme; mais dans l’état actuel des recherches seule son utilisation en cas d’hypertension et d’ulcères gastriques est recommandée.