Among all the plants that man has used and still uses for his domestic equipment, two are particularly interesting. Indeed, they have the same characteristics: they bear a fruit with a leathery shell that hardens when dried to the point of becoming waterproof and thus allows, after scraping, to make a large number of varied containers but also musical instruments and many other utensils. These two fruits also have, in their respective cultures, a strong symbolic value, one could almost speak of “culture of the Calabash” and “culture of the Gourd”.
French, like other European languages, through lack of experience, tends to confuse them and “gourd” and “calabash” have passed into everyday language to designate containers. But one of these fruits is native to America, it is the Calabash, the other is more cosmopolitan, it is the Gourd.
The Calabash tree is rare in Laos; we found one in Vientiane in the garden of the Lao Women’s Association and several trees are weighed down with unused fruit in the gardens of the former Royal Palace in Louang Prabang. It is a small, twisted tree that is immediately recognizable because the oblong, dark green leaves cling directly to the branches that they cover up to their ends. The flowers with a deep throat like all Bignones develop on the branches or even on the trunk. They are followed by large, more or less regular round fruits that can be up to 40cm in diameter.
These dried fruits, hollowed out, cut, and sewn back together if necessary, were, before the era of plastic, the containers for transporting and preserving all kinds of liquid and solid products. Emblematic of the cultures of the New World where it was born, the Calabash is at the center of a large number of myths, in turn a symbol of intelligence, it represents a human head, of life and of death because it was also the receptacle of the head of the enemy killed in combat. In Africa where it has been at home for centuries, the Calabash, by its round shape, recalls the belly of the pregnant woman and is at the heart of fertility rites (Senegal). The Lao quite naturally when they had to name this foreign fruit did so from a Cucurbitaceae having the same uses in the country: the gourd, nam tao (lagenaria vulgaris) and the calabash is called nam tao tone. In America as in Africa the Calabash has many medicinal uses although, and this is not contradictory, it is also toxic. In Laos the IMT offers a decoction of the roots to restore strength to the elderly.
Parmi toutes les plantes que l’homme a utilisées et utilisent encore pour son équipement domestique deux sont particulièrement intéressantes. En effet, elles ont les mêmes caractéristiques : elles portent un fruit à l’enveloppe coriace qui durcit en séchant au point de devenir imperméable et permet ainsi, après curetage, de fabriquer un grand nombre de récipients variés mais aussi des instruments de musique et de nombreux autres ustensiles. Ces deux fruits ont en outre, dans leurs cultures respectives, une forte valeur symbolique, on pourrait presque parler de « culture de la Calebasse » et de « culture de la Gourde ».
Le français comme les autres langues européennes, par manque d’expérience, a tendance à les confondre et « gourde » et « calebasse » sont passés dans la langue courante pour désigner des récipients. Mais l’un de ces fruits est originaire d’Amérique, c’est la Calebasse, l’autre est plus cosmopolite, c’est la Gourde.
Le Calebassier est rare au Laos; nous en avons trouvé un pied à Vientiane dans le jardin de l’Association des Femmes lao et plusieurs pieds croulent sous les fruits inutilisés dans les jardins de l’ancien Palais royal à Louang Prabang. C’est un petit arbre tortueux que l’on reconnaît tout de suite car les feuilles oblongues, vert foncé, s’accrochent directement sur les branches qu’elles recouvrent jusqu’à leur extrémité. Les fleurs à la gorge profonde comme toutes les Bignones se développent sur les branches ou même sur le tronc. Elles sont suivies de gros fruits ronds plus ou moins réguliers qui peuvent avoir jusqu’à 40cm de diamètre.
Ces fruits secs, évidés découpés, au besoin recousus, ont constitué, avant l’ère du plastique, les récipients permettant de transporter et de conserver toute sorte de produits liquides et solides. Emblématique des cultures du nouveau Monde où elle est née, la calebasse est au centre d’un grand nombre de mythes, tour à tour symbole de l’intelligence, elle représente une tête humaine, de la vie et de la mort car elle a aussi été réceptacle de la tête de l’ennemi tué au combat. En Afrique où elle est depuis des siècles comme chez elle, la calebasse, par sa forme ronde, rappelle le ventre de la femme enceinte et est au cœur des rites de fécondité (Sénégal). Les Lao tout naturellement lorsqu’ils ont dû nommer ce fruit étranger l’ont fait à partir d’une Cucurbitacée ayant les mêmes usages dans le pays: la gourde, nam tao (lagenaria vulgaris) et la calebasse est appelée nam tao tone.
En Amérique comme en Afrique la calebasse a de nombreux usages médicinaux bien que, et ce n’est pas contradictoire, elle soit aussi toxique. Au Laos l’IMT propose une décoction des racines pour redonner de la force aux personnes âgées.





Among all the plants that man has used and still uses for his domestic equipment, two are particularly interesting. Indeed, they have the same characteristics: they bear a fruit with a leathery shell that hardens when dried to the point of becoming waterproof and thus allows, after scraping, to make a large number of varied containers but also musical instruments and many other utensils. These two fruits also have, in their respective cultures, a strong symbolic value, one could almost speak of “culture of the Calabash” and “culture of the Gourd”.
French, like other European languages, through lack of experience, tends to confuse them and “gourd” and “calabash” have passed into everyday language to designate containers. But one of these fruits is native to America, it is the Calabash, the other is more cosmopolitan, it is the Gourd.
The Calabash tree is rare in Laos; we found one in Vientiane in the garden of the Lao Women’s Association and several trees are weighed down with unused fruit in the gardens of the former Royal Palace in Louang Prabang. It is a small, twisted tree that is immediately recognizable because the oblong, dark green leaves cling directly to the branches that they cover up to their ends. The flowers with a deep throat like all Bignones develop on the branches or even on the trunk. They are followed by large, more or less regular round fruits that can be up to 40cm in diameter.
These dried fruits, hollowed out, cut, and sewn back together if necessary, were, before the era of plastic, the containers for transporting and preserving all kinds of liquid and solid products. Emblematic of the cultures of the New World where it was born, the Calabash is at the center of a large number of myths, in turn a symbol of intelligence, it represents a human head, of life and of death because it was also the receptacle of the head of the enemy killed in combat. In Africa where it has been at home for centuries, the Calabash, by its round shape, recalls the belly of the pregnant woman and is at the heart of fertility rites (Senegal). The Lao quite naturally when they had to name this foreign fruit did so from a Cucurbitaceae having the same uses in the country: the gourd, nam tao (lagenaria vulgaris) and the calabash is called nam tao tone. In America as in Africa the Calabash has many medicinal uses although, and this is not contradictory, it is also toxic. In Laos the IMT offers a decoction of the roots to restore strength to the elderly.
Parmi toutes les plantes que l’homme a utilisées et utilisent encore pour son équipement domestique deux sont particulièrement intéressantes. En effet, elles ont les mêmes caractéristiques : elles portent un fruit à l’enveloppe coriace qui durcit en séchant au point de devenir imperméable et permet ainsi, après curetage, de fabriquer un grand nombre de récipients variés mais aussi des instruments de musique et de nombreux autres ustensiles. Ces deux fruits ont en outre, dans leurs cultures respectives, une forte valeur symbolique, on pourrait presque parler de « culture de la Calebasse » et de « culture de la Gourde ».
Le français comme les autres langues européennes, par manque d’expérience, a tendance à les confondre et « gourde » et « calebasse » sont passés dans la langue courante pour désigner des récipients. Mais l’un de ces fruits est originaire d’Amérique, c’est la Calebasse, l’autre est plus cosmopolite, c’est la Gourde.
Le Calebassier est rare au Laos; nous en avons trouvé un pied à Vientiane dans le jardin de l’Association des Femmes lao et plusieurs pieds croulent sous les fruits inutilisés dans les jardins de l’ancien Palais royal à Louang Prabang. C’est un petit arbre tortueux que l’on reconnaît tout de suite car les feuilles oblongues, vert foncé, s’accrochent directement sur les branches qu’elles recouvrent jusqu’à leur extrémité. Les fleurs à la gorge profonde comme toutes les Bignones se développent sur les branches ou même sur le tronc. Elles sont suivies de gros fruits ronds plus ou moins réguliers qui peuvent avoir jusqu’à 40cm de diamètre.
Ces fruits secs, évidés découpés, au besoin recousus, ont constitué, avant l’ère du plastique, les récipients permettant de transporter et de conserver toute sorte de produits liquides et solides. Emblématique des cultures du nouveau Monde où elle est née, la calebasse est au centre d’un grand nombre de mythes, tour à tour symbole de l’intelligence, elle représente une tête humaine, de la vie et de la mort car elle a aussi été réceptacle de la tête de l’ennemi tué au combat. En Afrique où elle est depuis des siècles comme chez elle, la calebasse, par sa forme ronde, rappelle le ventre de la femme enceinte et est au cœur des rites de fécondité (Sénégal). Les Lao tout naturellement lorsqu’ils ont dû nommer ce fruit étranger l’ont fait à partir d’une Cucurbitacée ayant les mêmes usages dans le pays: la gourde, nam tao (lagenaria vulgaris) et la calebasse est appelée nam tao tone.
En Amérique comme en Afrique la calebasse a de nombreux usages médicinaux bien que, et ce n’est pas contradictoire, elle soit aussi toxique. Au Laos l’IMT propose une décoction des racines pour redonner de la force aux personnes âgées.










Among all the plants that man has used and still uses for his domestic equipment, two are particularly interesting. Indeed, they have the same characteristics: they bear a fruit with a leathery shell that hardens when dried to the point of becoming waterproof and thus allows, after scraping, to make a large number of varied containers but also musical instruments and many other utensils. These two fruits also have, in their respective cultures, a strong symbolic value, one could almost speak of “culture of the Calabash” and “culture of the Gourd”.
French, like other European languages, through lack of experience, tends to confuse them and “gourd” and “calabash” have passed into everyday language to designate containers. But one of these fruits is native to America, it is the Calabash, the other is more cosmopolitan, it is the Gourd.
The Calabash tree is rare in Laos; we found one in Vientiane in the garden of the Lao Women’s Association and several trees are weighed down with unused fruit in the gardens of the former Royal Palace in Louang Prabang. It is a small, twisted tree that is immediately recognizable because the oblong, dark green leaves cling directly to the branches that they cover up to their ends. The flowers with a deep throat like all Bignones develop on the branches or even on the trunk. They are followed by large, more or less regular round fruits that can be up to 40cm in diameter.
These dried fruits, hollowed out, cut, and sewn back together if necessary, were, before the era of plastic, the containers for transporting and preserving all kinds of liquid and solid products. Emblematic of the cultures of the New World where it was born, the Calabash is at the center of a large number of myths, in turn a symbol of intelligence, it represents a human head, of life and of death because it was also the receptacle of the head of the enemy killed in combat. In Africa where it has been at home for centuries, the Calabash, by its round shape, recalls the belly of the pregnant woman and is at the heart of fertility rites (Senegal). The Lao quite naturally when they had to name this foreign fruit did so from a Cucurbitaceae having the same uses in the country: the gourd, nam tao (lagenaria vulgaris) and the calabash is called nam tao tone. In America as in Africa the Calabash has many medicinal uses although, and this is not contradictory, it is also toxic. In Laos the IMT offers a decoction of the roots to restore strength to the elderly.
Parmi toutes les plantes que l’homme a utilisées et utilisent encore pour son équipement domestique deux sont particulièrement intéressantes. En effet, elles ont les mêmes caractéristiques : elles portent un fruit à l’enveloppe coriace qui durcit en séchant au point de devenir imperméable et permet ainsi, après curetage, de fabriquer un grand nombre de récipients variés mais aussi des instruments de musique et de nombreux autres ustensiles. Ces deux fruits ont en outre, dans leurs cultures respectives, une forte valeur symbolique, on pourrait presque parler de « culture de la Calebasse » et de « culture de la Gourde ».
Le français comme les autres langues européennes, par manque d’expérience, a tendance à les confondre et « gourde » et « calebasse » sont passés dans la langue courante pour désigner des récipients. Mais l’un de ces fruits est originaire d’Amérique, c’est la Calebasse, l’autre est plus cosmopolite, c’est la Gourde.
Le Calebassier est rare au Laos; nous en avons trouvé un pied à Vientiane dans le jardin de l’Association des Femmes lao et plusieurs pieds croulent sous les fruits inutilisés dans les jardins de l’ancien Palais royal à Louang Prabang. C’est un petit arbre tortueux que l’on reconnaît tout de suite car les feuilles oblongues, vert foncé, s’accrochent directement sur les branches qu’elles recouvrent jusqu’à leur extrémité. Les fleurs à la gorge profonde comme toutes les Bignones se développent sur les branches ou même sur le tronc. Elles sont suivies de gros fruits ronds plus ou moins réguliers qui peuvent avoir jusqu’à 40cm de diamètre.
Ces fruits secs, évidés découpés, au besoin recousus, ont constitué, avant l’ère du plastique, les récipients permettant de transporter et de conserver toute sorte de produits liquides et solides. Emblématique des cultures du nouveau Monde où elle est née, la calebasse est au centre d’un grand nombre de mythes, tour à tour symbole de l’intelligence, elle représente une tête humaine, de la vie et de la mort car elle a aussi été réceptacle de la tête de l’ennemi tué au combat. En Afrique où elle est depuis des siècles comme chez elle, la calebasse, par sa forme ronde, rappelle le ventre de la femme enceinte et est au cœur des rites de fécondité (Sénégal). Les Lao tout naturellement lorsqu’ils ont dû nommer ce fruit étranger l’ont fait à partir d’une Cucurbitacée ayant les mêmes usages dans le pays: la gourde, nam tao (lagenaria vulgaris) et la calebasse est appelée nam tao tone.
En Amérique comme en Afrique la calebasse a de nombreux usages médicinaux bien que, et ce n’est pas contradictoire, elle soit aussi toxique. Au Laos l’IMT propose une décoction des racines pour redonner de la force aux personnes âgées.