A few weeks ago we admired the Iridaceae for their beautiful colors, but one of them is considered a medicinal plant of primary importance and it has been introduced, as such, in all tropical regions, it is Eleutherine bulbosa. It seems that all species of the genus are of American origin even if two of them have been described in Indochina, undoubtedly introduced very long ago.
It is a plant with an ovoid bulb, 5 cm long, with fairly hard, red–brown scales. The leaves start from this bulb, they are linear, pleated and resemble a small palm. The inflorescence is composed of several floral groups each of 6 to 12 flowers; Each flower is regular, white, with 5 or 6 petals and 3 stamens at their base. The fruit is an oblong capsule with 3 valves.
The genus was described in 1843 and given the name Eleutherine, which in Greek means “free”. The “bulbolosa” species marks the importance of the bulb, for its red color on the one hand and for its numerous uses in medicine. The French of the Antilles speak of “wood shallot” because this small bulb completely resembles, in its shape and color, a shallot, but wild.
Lao and Thai use this image: “boua” is the generic term for lotuses and bulb plants such as Amaryllidaceae and Iridaceae, “van” applies to medicinal or magical tuberous roots, “deng” means “red “. In a flora of Laos we can also read “phak boua deng” which would mean that this plant is consumed as a vegetable (phak), but we have not found confirmation of this use. On the other hand, the uses of Eleutherine as a medicinal plant are very numerous in South America as well as in China, Malaysia, or the Indochinese peninsula. In the latter, the bulb is used fresh or dry, in maceration or in tea, in cases of stomach aches, diarrhea, cough, bronchitis; the crushed bulb is applied to wounds for faster healing and is renowned for “blood diseases” (see one of its Lao names boua leuat). In addition to these uses, we find in Indonesia recommendations in cases of cancer, diabetes; in South America it is known as an abortifacient, in China as a cardiotonic. Logically therefore, the pharmaceutical industry has carried out research into effectiveness. Many components have been isolated such as “eleutherol”, “eleutherine”, “isoeleutherine”.
Nous avons admiré il y a quelques semaines les Iridacées pour leurs belles couleurs, mais l’une d’elles est considéré comme une plante médicinale de première importance et elle a été introduite, à ce titre, dans toutes les régions tropicales, il s’agit d’Eleutherine bulbosa. Il semble bien que toutes les espèces du genre soient d’origine américaine même si deux d’entre elles ont été décrites en Indochine, sans doute introduites de très longue date.
Il s’agit d’une plante à bulbe ovoïde de 5 cm de long, à écailles assez dures, brun rouge. Les feuilles partent de ce bulbe, elles sont linéaires, plissées et ressemblent à une petite palme. L’inflorescence est composée de plusieurs groupes floraux chacun de 6 à 12 fleurs; chaque fleur est régulière, blanche, à 5 ou 6 pétales et 3 étamines à leur base. Le fruit est une capsule oblongue à 3 valves.
Le genre a été décrit en 1843 et a reçu le nom d’Eleutherine qui signifierait en grec « libre ». L’espèce « bulbosa » marque l’importance du bulbe, pour sa couleur rouge d’une part et pour ses nombreux emplois en médecine. Le français des Antilles parle d’ « échalote bois » car ce petit bulbe ressemble tout à fait, par sa forme et sa couleur, à une échalote, mais sauvage.
Le lao et le thaï reprennent cette image: « boua » est le terme générique pour les lotus et les plantes à bulbes comme les Amaryllidacées et les Iridacées, « van » s’applique aux racines tubéreuses médicinales ou magiques, « deng » signifie « rouge ». Dans une flore du Laos on peut lire également « phak boua deng » ce qui voudrait dire que cette plante est consommée comme légume (phak), mais nous n’avons pas trouvé confirmation de cet usage. En revanche les utilisations d’Eleutherine comme plante médicinale sont très nombreuses aussi bien en Amérique du Sud qu’en Chine, en Malaisie, ou dans la péninsule indochinoise. Dans cette dernière, on utilise le bulbe frais ou sec, en macération ou en thé, en cas de maux d’estomac, diarrhée, toux, bronchite; le bulbe écrasé est appliqué sur les blessures pour une cicatrisation plus rapide et il est réputé pour les « maladies du sang » (cf. l’un de ses noms lao boua leuat). En plus de ces usages, on trouve en Indonésie des recommandations en cas de cancer, de diabète; en Amérique du sud il est réputé comme abortif, en Chine comme cardiotonique. Logiquement donc l’industrie pharmaceutique a mené des recherches d’efficacité. De très nombreux composants ont été isolés comme « eleutherol », « eleutherine », « isoeleutherine ».




A few weeks ago we admired the Iridaceae for their beautiful colors, but one of them is considered a medicinal plant of primary importance and it has been introduced, as such, in all tropical regions, it is Eleutherine bulbosa. It seems that all species of the genus are of American origin even if two of them have been described in Indochina, undoubtedly introduced very long ago.
It is a plant with an ovoid bulb, 5 cm long, with fairly hard, red–brown scales. The leaves start from this bulb, they are linear, pleated and resemble a small palm. The inflorescence is composed of several floral groups each of 6 to 12 flowers; Each flower is regular, white, with 5 or 6 petals and 3 stamens at their base. The fruit is an oblong capsule with 3 valves.
The genus was described in 1843 and given the name Eleutherine, which in Greek means “free”. The “bulbolosa” species marks the importance of the bulb, for its red color on the one hand and for its numerous uses in medicine. The French of the Antilles speak of “wood shallot” because this small bulb completely resembles, in its shape and color, a shallot, but wild.
Lao and Thai use this image: “boua” is the generic term for lotuses and bulb plants such as Amaryllidaceae and Iridaceae, “van” applies to medicinal or magical tuberous roots, “deng” means “red “. In a flora of Laos we can also read “phak boua deng” which would mean that this plant is consumed as a vegetable (phak), but we have not found confirmation of this use. On the other hand, the uses of Eleutherine as a medicinal plant are very numerous in South America as well as in China, Malaysia, or the Indochinese peninsula. In the latter, the bulb is used fresh or dry, in maceration or in tea, in cases of stomach aches, diarrhea, cough, bronchitis; the crushed bulb is applied to wounds for faster healing and is renowned for “blood diseases” (see one of its Lao names boua leuat). In addition to these uses, we find in Indonesia recommendations in cases of cancer, diabetes; in South America it is known as an abortifacient, in China as a cardiotonic. Logically therefore, the pharmaceutical industry has carried out research into effectiveness. Many components have been isolated such as “eleutherol”, “eleutherine”, “isoeleutherine”.
Nous avons admiré il y a quelques semaines les Iridacées pour leurs belles couleurs, mais l’une d’elles est considéré comme une plante médicinale de première importance et elle a été introduite, à ce titre, dans toutes les régions tropicales, il s’agit d’Eleutherine bulbosa. Il semble bien que toutes les espèces du genre soient d’origine américaine même si deux d’entre elles ont été décrites en Indochine, sans doute introduites de très longue date.
Il s’agit d’une plante à bulbe ovoïde de 5 cm de long, à écailles assez dures, brun rouge. Les feuilles partent de ce bulbe, elles sont linéaires, plissées et ressemblent à une petite palme. L’inflorescence est composée de plusieurs groupes floraux chacun de 6 à 12 fleurs; chaque fleur est régulière, blanche, à 5 ou 6 pétales et 3 étamines à leur base. Le fruit est une capsule oblongue à 3 valves.
Le genre a été décrit en 1843 et a reçu le nom d’Eleutherine qui signifierait en grec « libre ». L’espèce « bulbosa » marque l’importance du bulbe, pour sa couleur rouge d’une part et pour ses nombreux emplois en médecine. Le français des Antilles parle d’ « échalote bois » car ce petit bulbe ressemble tout à fait, par sa forme et sa couleur, à une échalote, mais sauvage.
Le lao et le thaï reprennent cette image: « boua » est le terme générique pour les lotus et les plantes à bulbes comme les Amaryllidacées et les Iridacées, « van » s’applique aux racines tubéreuses médicinales ou magiques, « deng » signifie « rouge ». Dans une flore du Laos on peut lire également « phak boua deng » ce qui voudrait dire que cette plante est consommée comme légume (phak), mais nous n’avons pas trouvé confirmation de cet usage. En revanche les utilisations d’Eleutherine comme plante médicinale sont très nombreuses aussi bien en Amérique du Sud qu’en Chine, en Malaisie, ou dans la péninsule indochinoise. Dans cette dernière, on utilise le bulbe frais ou sec, en macération ou en thé, en cas de maux d’estomac, diarrhée, toux, bronchite; le bulbe écrasé est appliqué sur les blessures pour une cicatrisation plus rapide et il est réputé pour les « maladies du sang » (cf. l’un de ses noms lao boua leuat). En plus de ces usages, on trouve en Indonésie des recommandations en cas de cancer, de diabète; en Amérique du sud il est réputé comme abortif, en Chine comme cardiotonique. Logiquement donc l’industrie pharmaceutique a mené des recherches d’efficacité. De très nombreux composants ont été isolés comme « eleutherol », « eleutherine », « isoeleutherine ».








A few weeks ago we admired the Iridaceae for their beautiful colors, but one of them is considered a medicinal plant of primary importance and it has been introduced, as such, in all tropical regions, it is Eleutherine bulbosa. It seems that all species of the genus are of American origin even if two of them have been described in Indochina, undoubtedly introduced very long ago.
It is a plant with an ovoid bulb, 5 cm long, with fairly hard, red–brown scales. The leaves start from this bulb, they are linear, pleated and resemble a small palm. The inflorescence is composed of several floral groups each of 6 to 12 flowers; Each flower is regular, white, with 5 or 6 petals and 3 stamens at their base. The fruit is an oblong capsule with 3 valves.
The genus was described in 1843 and given the name Eleutherine, which in Greek means “free”. The “bulbolosa” species marks the importance of the bulb, for its red color on the one hand and for its numerous uses in medicine. The French of the Antilles speak of “wood shallot” because this small bulb completely resembles, in its shape and color, a shallot, but wild.
Lao and Thai use this image: “boua” is the generic term for lotuses and bulb plants such as Amaryllidaceae and Iridaceae, “van” applies to medicinal or magical tuberous roots, “deng” means “red “. In a flora of Laos we can also read “phak boua deng” which would mean that this plant is consumed as a vegetable (phak), but we have not found confirmation of this use. On the other hand, the uses of Eleutherine as a medicinal plant are very numerous in South America as well as in China, Malaysia, or the Indochinese peninsula. In the latter, the bulb is used fresh or dry, in maceration or in tea, in cases of stomach aches, diarrhea, cough, bronchitis; the crushed bulb is applied to wounds for faster healing and is renowned for “blood diseases” (see one of its Lao names boua leuat). In addition to these uses, we find in Indonesia recommendations in cases of cancer, diabetes; in South America it is known as an abortifacient, in China as a cardiotonic. Logically therefore, the pharmaceutical industry has carried out research into effectiveness. Many components have been isolated such as “eleutherol”, “eleutherine”, “isoeleutherine”.
Nous avons admiré il y a quelques semaines les Iridacées pour leurs belles couleurs, mais l’une d’elles est considéré comme une plante médicinale de première importance et elle a été introduite, à ce titre, dans toutes les régions tropicales, il s’agit d’Eleutherine bulbosa. Il semble bien que toutes les espèces du genre soient d’origine américaine même si deux d’entre elles ont été décrites en Indochine, sans doute introduites de très longue date.
Il s’agit d’une plante à bulbe ovoïde de 5 cm de long, à écailles assez dures, brun rouge. Les feuilles partent de ce bulbe, elles sont linéaires, plissées et ressemblent à une petite palme. L’inflorescence est composée de plusieurs groupes floraux chacun de 6 à 12 fleurs; chaque fleur est régulière, blanche, à 5 ou 6 pétales et 3 étamines à leur base. Le fruit est une capsule oblongue à 3 valves.
Le genre a été décrit en 1843 et a reçu le nom d’Eleutherine qui signifierait en grec « libre ». L’espèce « bulbosa » marque l’importance du bulbe, pour sa couleur rouge d’une part et pour ses nombreux emplois en médecine. Le français des Antilles parle d’ « échalote bois » car ce petit bulbe ressemble tout à fait, par sa forme et sa couleur, à une échalote, mais sauvage.
Le lao et le thaï reprennent cette image: « boua » est le terme générique pour les lotus et les plantes à bulbes comme les Amaryllidacées et les Iridacées, « van » s’applique aux racines tubéreuses médicinales ou magiques, « deng » signifie « rouge ». Dans une flore du Laos on peut lire également « phak boua deng » ce qui voudrait dire que cette plante est consommée comme légume (phak), mais nous n’avons pas trouvé confirmation de cet usage. En revanche les utilisations d’Eleutherine comme plante médicinale sont très nombreuses aussi bien en Amérique du Sud qu’en Chine, en Malaisie, ou dans la péninsule indochinoise. Dans cette dernière, on utilise le bulbe frais ou sec, en macération ou en thé, en cas de maux d’estomac, diarrhée, toux, bronchite; le bulbe écrasé est appliqué sur les blessures pour une cicatrisation plus rapide et il est réputé pour les « maladies du sang » (cf. l’un de ses noms lao boua leuat). En plus de ces usages, on trouve en Indonésie des recommandations en cas de cancer, de diabète; en Amérique du sud il est réputé comme abortif, en Chine comme cardiotonique. Logiquement donc l’industrie pharmaceutique a mené des recherches d’efficacité. De très nombreux composants ont été isolés comme « eleutherol », « eleutherine », « isoeleutherine ».