Because it is delicious, this “sweet vegetable” is increasingly rare in certain forests of Laos and neighboring countries. Sold in the markets it looks like a small herb but it is in fact made up of the leaves of a tree of around ten meters with a straight trunk and a circular crown. Its leaves are soft and oval. The inflorescence is a cluster of 4 or 5 fragrant flowers which grow on the trunk, the branches or on the axis of the leaves. The small fruits are oval, soft, with one seed.
Scientific names and vernacular names recall the slightly sweet taste of the plant; Melientha refers to honey and suavis means that it tastes sweet. In Lao and Thai phak van means “sweet vegetable”; in both languages we distinguish phak van pa (“forest”) which grows in dry forests and phak van dong (“jungle”) in humid forests.
Phak van is typical of what the Thai call “forest supermarket”. It is a wild plant, difficult to cultivate and which is the subject of intense picking; its price is among the highest for this type of product. The young shoots (collected from January to March), the inflorescences and the fruits are cooked; the raw fruit is also eaten. The most common preparation is a dish made from dried fish and ant eggs to which phak van is added; in Thailand we make this same combination with the addition of cary. The taste of these leaves is both sweet and bitter, a bit like some spinach. If we can trust the plant sold at the market, it is not the same for the one we collect in the forest, particularly in the humid forest. Indeed, several cases of poisoning have been attributed to Melientha suavis which is sometimes confused with another very toxic plant, Urobotrya siamensis, from the same family; symptoms range from simple mouth ulcerations to death. This confusion occurs because trees that are regularly stripped of their leaves become sterile, bear neither flowers nor fruit, and are therefore difficult to recognize.
These leaves that we eat are also given as a decoction to treat sore throats. Wood is sought after to make charcoal.
The villagers use all stratagems to obtain this vegetable; in particular they set fire to the dead leaves under the tree in order to stimulate the emergence of young shoots. Growing phak van is delicate because the seeds have a very short viability and picking in the forest is the only solution to obtain this sought-after vegetable.
Parce qu’il est délicieux, ce « légume sucré » est de plus en plus rare dans certaines forêts du Laos et des pays voisins. Vendu sur les marchés il ressemble à une petite herbe mais il est en fait constitué par les feuilles d’un arbre d’une dizaine de mètres au tronc droit et à la couronne circulaire. Ses feuilles sont molles et ovales. L’inflorescence est une grappe de 4 ou 5 fleurs parfumées qui poussent sur le tronc, les branches ou à l’axe des feuilles. Les petits fruits sont ovales, mous, à une graine.
Noms scientifiques et noms vernaculaires rappellent le goût légèrement sucré de la plante; Melientha fait référence au miel et suavis signifie que ce goût est suave. En lao et en thaï phak van signifie « légume sucré »; dans les 2 langues on distingue phak van pa (« de forêt ») qui pousse dans les forêts sèches et phak van dong (« de jungle ») dans les forêts humides.
Phak van est typique de ce que les Thaï appellent « supermarché de la forêt ». C’est une plante sauvage, difficile à cultiver et qui fait l’objet d’une cueillette intense; son prix est parmi les plus élevés pour ce genre de produit. Les jeunes pousses (ramassées de janvier à mars), les inflorescences et les fruits sont cuisinés; le fruit cru est également consommé. La préparation la plus courante est un plat à base de poisson séché et d’œufs de fourmi à laquelle on rajoute des phak van; en Thaïlande on fait cette même combinaison avec en plus du cary. Le goût de ces feuilles est à la fois sucré et amer, un peu comme certains épinards. Si l’on peut faire confiance à la plante vendue au marché, il n’en n’est pas de même pour celle que l’on ramasse en forêt, en particulier dans la forêt humide. En effet, plusieurs cas d’empoisonnement ont été attribués à Melientha suavis qui est parfois confondu avec une autre plante très toxique, Urobotrya siamensis, de la même famille; les symptômes vont de simples ulcérations buccales au décès. Cette confusion advient parce que les arbres dépouillés régulièrement de leurs feuilles, deviennent stériles, ne portent ni fleurs ni fruits, et donc sont difficilement reconnaissables.
Ces feuilles que l’on mange sont aussi données en décoction pour soigner les maux de gorge. Le bois quant à lui est recherché pour faire du charbon.
Les villageois emploient tous les stratagèmes pour se procurer ce légume; en particulier ils mettent le feu aux feuilles mortes sous l’arbre afin de stimuler la sortie des jeunes pousses. La culture de phak van est délicate car les graines ont une viabilité très courte et la cueillette en forêt est la seule solution pour se procurer ce légume recherché.



Because it is delicious, this “sweet vegetable” is increasingly rare in certain forests of Laos and neighboring countries. Sold in the markets it looks like a small herb but it is in fact made up of the leaves of a tree of around ten meters with a straight trunk and a circular crown. Its leaves are soft and oval. The inflorescence is a cluster of 4 or 5 fragrant flowers which grow on the trunk, the branches or on the axis of the leaves. The small fruits are oval, soft, with one seed.
Scientific names and vernacular names recall the slightly sweet taste of the plant; Melientha refers to honey and suavis means that it tastes sweet. In Lao and Thai phak van means “sweet vegetable”; in both languages we distinguish phak van pa (“forest”) which grows in dry forests and phak van dong (“jungle”) in humid forests.
Phak van is typical of what the Thai call “forest supermarket”. It is a wild plant, difficult to cultivate and which is the subject of intense picking; its price is among the highest for this type of product. The young shoots (collected from January to March), the inflorescences and the fruits are cooked; the raw fruit is also eaten. The most common preparation is a dish made from dried fish and ant eggs to which phak van is added; in Thailand we make this same combination with the addition of cary. The taste of these leaves is both sweet and bitter, a bit like some spinach. If we can trust the plant sold at the market, it is not the same for the one we collect in the forest, particularly in the humid forest. Indeed, several cases of poisoning have been attributed to Melientha suavis which is sometimes confused with another very toxic plant, Urobotrya siamensis, from the same family; symptoms range from simple mouth ulcerations to death. This confusion occurs because trees that are regularly stripped of their leaves become sterile, bear neither flowers nor fruit, and are therefore difficult to recognize.
These leaves that we eat are also given as a decoction to treat sore throats. Wood is sought after to make charcoal.
The villagers use all stratagems to obtain this vegetable; in particular they set fire to the dead leaves under the tree in order to stimulate the emergence of young shoots. Growing phak van is delicate because the seeds have a very short viability and picking in the forest is the only solution to obtain this sought-after vegetable.
Parce qu’il est délicieux, ce « légume sucré » est de plus en plus rare dans certaines forêts du Laos et des pays voisins. Vendu sur les marchés il ressemble à une petite herbe mais il est en fait constitué par les feuilles d’un arbre d’une dizaine de mètres au tronc droit et à la couronne circulaire. Ses feuilles sont molles et ovales. L’inflorescence est une grappe de 4 ou 5 fleurs parfumées qui poussent sur le tronc, les branches ou à l’axe des feuilles. Les petits fruits sont ovales, mous, à une graine.
Noms scientifiques et noms vernaculaires rappellent le goût légèrement sucré de la plante; Melientha fait référence au miel et suavis signifie que ce goût est suave. En lao et en thaï phak van signifie « légume sucré »; dans les 2 langues on distingue phak van pa (« de forêt ») qui pousse dans les forêts sèches et phak van dong (« de jungle ») dans les forêts humides.
Phak van est typique de ce que les Thaï appellent « supermarché de la forêt ». C’est une plante sauvage, difficile à cultiver et qui fait l’objet d’une cueillette intense; son prix est parmi les plus élevés pour ce genre de produit. Les jeunes pousses (ramassées de janvier à mars), les inflorescences et les fruits sont cuisinés; le fruit cru est également consommé. La préparation la plus courante est un plat à base de poisson séché et d’œufs de fourmi à laquelle on rajoute des phak van; en Thaïlande on fait cette même combinaison avec en plus du cary. Le goût de ces feuilles est à la fois sucré et amer, un peu comme certains épinards. Si l’on peut faire confiance à la plante vendue au marché, il n’en n’est pas de même pour celle que l’on ramasse en forêt, en particulier dans la forêt humide. En effet, plusieurs cas d’empoisonnement ont été attribués à Melientha suavis qui est parfois confondu avec une autre plante très toxique, Urobotrya siamensis, de la même famille; les symptômes vont de simples ulcérations buccales au décès. Cette confusion advient parce que les arbres dépouillés régulièrement de leurs feuilles, deviennent stériles, ne portent ni fleurs ni fruits, et donc sont difficilement reconnaissables.
Ces feuilles que l’on mange sont aussi données en décoction pour soigner les maux de gorge. Le bois quant à lui est recherché pour faire du charbon.
Les villageois emploient tous les stratagèmes pour se procurer ce légume; en particulier ils mettent le feu aux feuilles mortes sous l’arbre afin de stimuler la sortie des jeunes pousses. La culture de phak van est délicate car les graines ont une viabilité très courte et la cueillette en forêt est la seule solution pour se procurer ce légume recherché.






Because it is delicious, this “sweet vegetable” is increasingly rare in certain forests of Laos and neighboring countries. Sold in the markets it looks like a small herb but it is in fact made up of the leaves of a tree of around ten meters with a straight trunk and a circular crown. Its leaves are soft and oval. The inflorescence is a cluster of 4 or 5 fragrant flowers which grow on the trunk, the branches or on the axis of the leaves. The small fruits are oval, soft, with one seed.
Scientific names and vernacular names recall the slightly sweet taste of the plant; Melientha refers to honey and suavis means that it tastes sweet. In Lao and Thai phak van means “sweet vegetable”; in both languages we distinguish phak van pa (“forest”) which grows in dry forests and phak van dong (“jungle”) in humid forests.
Phak van is typical of what the Thai call “forest supermarket”. It is a wild plant, difficult to cultivate and which is the subject of intense picking; its price is among the highest for this type of product. The young shoots (collected from January to March), the inflorescences and the fruits are cooked; the raw fruit is also eaten. The most common preparation is a dish made from dried fish and ant eggs to which phak van is added; in Thailand we make this same combination with the addition of cary. The taste of these leaves is both sweet and bitter, a bit like some spinach. If we can trust the plant sold at the market, it is not the same for the one we collect in the forest, particularly in the humid forest. Indeed, several cases of poisoning have been attributed to Melientha suavis which is sometimes confused with another very toxic plant, Urobotrya siamensis, from the same family; symptoms range from simple mouth ulcerations to death. This confusion occurs because trees that are regularly stripped of their leaves become sterile, bear neither flowers nor fruit, and are therefore difficult to recognize.
These leaves that we eat are also given as a decoction to treat sore throats. Wood is sought after to make charcoal.
The villagers use all stratagems to obtain this vegetable; in particular they set fire to the dead leaves under the tree in order to stimulate the emergence of young shoots. Growing phak van is delicate because the seeds have a very short viability and picking in the forest is the only solution to obtain this sought-after vegetable.
Parce qu’il est délicieux, ce « légume sucré » est de plus en plus rare dans certaines forêts du Laos et des pays voisins. Vendu sur les marchés il ressemble à une petite herbe mais il est en fait constitué par les feuilles d’un arbre d’une dizaine de mètres au tronc droit et à la couronne circulaire. Ses feuilles sont molles et ovales. L’inflorescence est une grappe de 4 ou 5 fleurs parfumées qui poussent sur le tronc, les branches ou à l’axe des feuilles. Les petits fruits sont ovales, mous, à une graine.
Noms scientifiques et noms vernaculaires rappellent le goût légèrement sucré de la plante; Melientha fait référence au miel et suavis signifie que ce goût est suave. En lao et en thaï phak van signifie « légume sucré »; dans les 2 langues on distingue phak van pa (« de forêt ») qui pousse dans les forêts sèches et phak van dong (« de jungle ») dans les forêts humides.
Phak van est typique de ce que les Thaï appellent « supermarché de la forêt ». C’est une plante sauvage, difficile à cultiver et qui fait l’objet d’une cueillette intense; son prix est parmi les plus élevés pour ce genre de produit. Les jeunes pousses (ramassées de janvier à mars), les inflorescences et les fruits sont cuisinés; le fruit cru est également consommé. La préparation la plus courante est un plat à base de poisson séché et d’œufs de fourmi à laquelle on rajoute des phak van; en Thaïlande on fait cette même combinaison avec en plus du cary. Le goût de ces feuilles est à la fois sucré et amer, un peu comme certains épinards. Si l’on peut faire confiance à la plante vendue au marché, il n’en n’est pas de même pour celle que l’on ramasse en forêt, en particulier dans la forêt humide. En effet, plusieurs cas d’empoisonnement ont été attribués à Melientha suavis qui est parfois confondu avec une autre plante très toxique, Urobotrya siamensis, de la même famille; les symptômes vont de simples ulcérations buccales au décès. Cette confusion advient parce que les arbres dépouillés régulièrement de leurs feuilles, deviennent stériles, ne portent ni fleurs ni fruits, et donc sont difficilement reconnaissables.
Ces feuilles que l’on mange sont aussi données en décoction pour soigner les maux de gorge. Le bois quant à lui est recherché pour faire du charbon.
Les villageois emploient tous les stratagèmes pour se procurer ce légume; en particulier ils mettent le feu aux feuilles mortes sous l’arbre afin de stimuler la sortie des jeunes pousses. La culture de phak van est délicate car les graines ont une viabilité très courte et la cueillette en forêt est la seule solution pour se procurer ce légume recherché.