This is another of the countless small fruits that grow wild in Laos and are loved by children and parents, but also by birds and monkeys.
Mak som mò grows on a tree about 30 metres tall in the dry mixed forests of northern and central Laos. Its alternate leaves are oval, slightly hairy, then leathery as it ages, 12 to 25 cm long; they form at the very end of the stems, hence the name of the genus terminalia from the Latin terminus. Its solitary flowers are pale yellow and fragrant. The fruit is about the size of a lemon and has five more or less pronounced ribs; it contains a seed surrounded by pulp and ripens from September to December.
As its name suggests, the fruit is acidic (som) and several techniques are used to make it more palatable. It can be fermented to reduce its acidity and bitterness and is then eaten with a hot sauce or added to a salad. When picked green, it can be put in vinegar or brine or cooked in sugar syrup; it is also sometimes cooked as a vegetable.
In the many accounts of the Buddha’s life, one tells how the sage, exhausted by his asceticism, ate a myrobalan fruit. In Laos, on the festival of the dead, it can be offered at the pagoda along with other seasonal fruits. In Thailand, dried myrobalan fruit is said to have magical powers, which is not surprising given the fruit’s reputation in traditional medicine.
Terminalia chebula wood is sought after for making furniture and boats, and Lao farmers use it as a tool when they find the tree, which is becoming increasingly rare. Another handicraft use of this plant: the dark brown bark and the fruit give a black colour to leather and fabrics.
But tone som mò also has medicinal properties. The still green fruit is recommended as a laxative and expectorant; the decoction of the bark is given in case of diarrhoea or fever. Terminalia chebula, which also grows in India (and as far as Vietnam via southern China), is considered a real panacea; it has been used for centuries in traditional Indian and Tibetan medicine. It is called “the king of medicines” and is at the top of the list of Ayurvedic materia medica; it is reputed to be able to cure all kinds of diseases and keep healthy all those who use it.
Of course, this reputation has attracted the attention of biochemists and they have shown, among other things, a strong activity of extracts of the plant against typhus.
Voici encore l’un de ces innombrables petits fruits qui poussent au Laos à l’état sauvage et dont sont friands enfants et parents mais aussi oiseaux et singes.
Mak som mò pousse sur un arbre d’une trentaine de mètres des forêts mixtes et sèches du Nord et du Centre du Laos. Ses feuilles alternes sont ovales, légèrement poilues, puis coriaces en vieillissant de 12 à 25 cm de long; elles se forment à la toute extrémité des tiges d’où le nom du genre terminalia du latin terminus. Ses fleurs solitaires sont jaunes pâle et parfumées. Le fruit de la grosseur d’un citron, se caractérise par cinq côtes plus ou moins marquées; il contient une graine entourée de pulpe et mûrit de septembre à décembre.
Comme son nom l’indique ce fruit est acide (som) et plusieurs techniques sont employées pour le rendre plus agréable au goût. On peut le mettre à fermenter pour en diminuer l’acidité et l’amertume; il est alors mangé avec une sauce piquante ou ajouté à une salade. En le cueillant vert, on peut le mettre dans du vinaigre ou de la saumure ou encore le faire cuire dans un sirop de sucre; il est parfois aussi cuit comme un légume.
Dans les nombreux récits de vie du Bouddha, l’un raconte comment le sage épuisé par ses ascèses, se nourrit d’un fruit de myrobalan. Au Laos, lors de la fête des morts on peut l’offrir à la pagode avec d’autres fruits de saison. En Thaïlande,les fruits séchés de myrobalan auraient des pouvoirs magiques ce qui n’est pas étonnant étant donné la réputation de ce fruit en médecine traditionnelle.
Le bois de Terminalia chebula est recherché pour faire des meubles, des bateaux et les paysans lao en font leurs outils lorsqu’il trouve l’arbre qui est de plus en plus rare. Autre usage artisanal de cette plante: l’écorce brun foncé et le fruit donnent une couleur noire pour le cuir et les tissus.
Mais tone som mò a aussi des propriétés médicinales. On recommande les fruits encore verts comme laxatifs, expectorants; la décoction de l’écorce est donnée en cas de diarrhée ou de fièvre. Terminalia chebula qui pousse aussi en Inde (et jusqu’au Vietnam en passant par la Chine du Sud), y est considéré comme une véritable panacée; il est utilisé depuis des siècles en médecine traditionnelle indienne et tibétaine. Il est appelé « le roi des médicaments » et est en tête de la liste de la materia medica Ayurvédique; il est réputé pouvoir soigner toutes sortes de maladies et conserver en santé tous ceux qui l’utilisent.
Bien entendu cette réputation a éveillé l’attention des biochimistes et ils ont montré en autres, une activité forte d’extraits de la plante contre le typhus.




This is another of the countless small fruits that grow wild in Laos and are loved by children and parents, but also by birds and monkeys.
Mak som mò grows on a tree about 30 metres tall in the dry mixed forests of northern and central Laos. Its alternate leaves are oval, slightly hairy, then leathery as it ages, 12 to 25 cm long; they form at the very end of the stems, hence the name of the genus terminalia from the Latin terminus. Its solitary flowers are pale yellow and fragrant. The fruit is about the size of a lemon and has five more or less pronounced ribs; it contains a seed surrounded by pulp and ripens from September to December.
As its name suggests, the fruit is acidic (som) and several techniques are used to make it more palatable. It can be fermented to reduce its acidity and bitterness and is then eaten with a hot sauce or added to a salad. When picked green, it can be put in vinegar or brine or cooked in sugar syrup; it is also sometimes cooked as a vegetable.
In the many accounts of the Buddha’s life, one tells how the sage, exhausted by his asceticism, ate a myrobalan fruit. In Laos, on the festival of the dead, it can be offered at the pagoda along with other seasonal fruits. In Thailand, dried myrobalan fruit is said to have magical powers, which is not surprising given the fruit’s reputation in traditional medicine.
Terminalia chebula wood is sought after for making furniture and boats, and Lao farmers use it as a tool when they find the tree, which is becoming increasingly rare. Another handicraft use of this plant: the dark brown bark and the fruit give a black colour to leather and fabrics.
But tone som mò also has medicinal properties. The still green fruit is recommended as a laxative and expectorant; the decoction of the bark is given in case of diarrhoea or fever. Terminalia chebula, which also grows in India (and as far as Vietnam via southern China), is considered a real panacea; it has been used for centuries in traditional Indian and Tibetan medicine. It is called “the king of medicines” and is at the top of the list of Ayurvedic materia medica; it is reputed to be able to cure all kinds of diseases and keep healthy all those who use it.
Of course, this reputation has attracted the attention of biochemists and they have shown, among other things, a strong activity of extracts of the plant against typhus.
Voici encore l’un de ces innombrables petits fruits qui poussent au Laos à l’état sauvage et dont sont friands enfants et parents mais aussi oiseaux et singes.
Mak som mò pousse sur un arbre d’une trentaine de mètres des forêts mixtes et sèches du Nord et du Centre du Laos. Ses feuilles alternes sont ovales, légèrement poilues, puis coriaces en vieillissant de 12 à 25 cm de long; elles se forment à la toute extrémité des tiges d’où le nom du genre terminalia du latin terminus. Ses fleurs solitaires sont jaunes pâle et parfumées. Le fruit de la grosseur d’un citron, se caractérise par cinq côtes plus ou moins marquées; il contient une graine entourée de pulpe et mûrit de septembre à décembre.
Comme son nom l’indique ce fruit est acide (som) et plusieurs techniques sont employées pour le rendre plus agréable au goût. On peut le mettre à fermenter pour en diminuer l’acidité et l’amertume; il est alors mangé avec une sauce piquante ou ajouté à une salade. En le cueillant vert, on peut le mettre dans du vinaigre ou de la saumure ou encore le faire cuire dans un sirop de sucre; il est parfois aussi cuit comme un légume.
Dans les nombreux récits de vie du Bouddha, l’un raconte comment le sage épuisé par ses ascèses, se nourrit d’un fruit de myrobalan. Au Laos, lors de la fête des morts on peut l’offrir à la pagode avec d’autres fruits de saison. En Thaïlande,les fruits séchés de myrobalan auraient des pouvoirs magiques ce qui n’est pas étonnant étant donné la réputation de ce fruit en médecine traditionnelle.
Le bois de Terminalia chebula est recherché pour faire des meubles, des bateaux et les paysans lao en font leurs outils lorsqu’il trouve l’arbre qui est de plus en plus rare. Autre usage artisanal de cette plante: l’écorce brun foncé et le fruit donnent une couleur noire pour le cuir et les tissus.
Mais tone som mò a aussi des propriétés médicinales. On recommande les fruits encore verts comme laxatifs, expectorants; la décoction de l’écorce est donnée en cas de diarrhée ou de fièvre. Terminalia chebula qui pousse aussi en Inde (et jusqu’au Vietnam en passant par la Chine du Sud), y est considéré comme une véritable panacée; il est utilisé depuis des siècles en médecine traditionnelle indienne et tibétaine. Il est appelé « le roi des médicaments » et est en tête de la liste de la materia medica Ayurvédique; il est réputé pouvoir soigner toutes sortes de maladies et conserver en santé tous ceux qui l’utilisent.
Bien entendu cette réputation a éveillé l’attention des biochimistes et ils ont montré en autres, une activité forte d’extraits de la plante contre le typhus.








This is another of the countless small fruits that grow wild in Laos and are loved by children and parents, but also by birds and monkeys.
Mak som mò grows on a tree about 30 metres tall in the dry mixed forests of northern and central Laos. Its alternate leaves are oval, slightly hairy, then leathery as it ages, 12 to 25 cm long; they form at the very end of the stems, hence the name of the genus terminalia from the Latin terminus. Its solitary flowers are pale yellow and fragrant. The fruit is about the size of a lemon and has five more or less pronounced ribs; it contains a seed surrounded by pulp and ripens from September to December.
As its name suggests, the fruit is acidic (som) and several techniques are used to make it more palatable. It can be fermented to reduce its acidity and bitterness and is then eaten with a hot sauce or added to a salad. When picked green, it can be put in vinegar or brine or cooked in sugar syrup; it is also sometimes cooked as a vegetable.
In the many accounts of the Buddha’s life, one tells how the sage, exhausted by his asceticism, ate a myrobalan fruit. In Laos, on the festival of the dead, it can be offered at the pagoda along with other seasonal fruits. In Thailand, dried myrobalan fruit is said to have magical powers, which is not surprising given the fruit’s reputation in traditional medicine.
Terminalia chebula wood is sought after for making furniture and boats, and Lao farmers use it as a tool when they find the tree, which is becoming increasingly rare. Another handicraft use of this plant: the dark brown bark and the fruit give a black colour to leather and fabrics.
But tone som mò also has medicinal properties. The still green fruit is recommended as a laxative and expectorant; the decoction of the bark is given in case of diarrhoea or fever. Terminalia chebula, which also grows in India (and as far as Vietnam via southern China), is considered a real panacea; it has been used for centuries in traditional Indian and Tibetan medicine. It is called “the king of medicines” and is at the top of the list of Ayurvedic materia medica; it is reputed to be able to cure all kinds of diseases and keep healthy all those who use it.
Of course, this reputation has attracted the attention of biochemists and they have shown, among other things, a strong activity of extracts of the plant against typhus.
Voici encore l’un de ces innombrables petits fruits qui poussent au Laos à l’état sauvage et dont sont friands enfants et parents mais aussi oiseaux et singes.
Mak som mò pousse sur un arbre d’une trentaine de mètres des forêts mixtes et sèches du Nord et du Centre du Laos. Ses feuilles alternes sont ovales, légèrement poilues, puis coriaces en vieillissant de 12 à 25 cm de long; elles se forment à la toute extrémité des tiges d’où le nom du genre terminalia du latin terminus. Ses fleurs solitaires sont jaunes pâle et parfumées. Le fruit de la grosseur d’un citron, se caractérise par cinq côtes plus ou moins marquées; il contient une graine entourée de pulpe et mûrit de septembre à décembre.
Comme son nom l’indique ce fruit est acide (som) et plusieurs techniques sont employées pour le rendre plus agréable au goût. On peut le mettre à fermenter pour en diminuer l’acidité et l’amertume; il est alors mangé avec une sauce piquante ou ajouté à une salade. En le cueillant vert, on peut le mettre dans du vinaigre ou de la saumure ou encore le faire cuire dans un sirop de sucre; il est parfois aussi cuit comme un légume.
Dans les nombreux récits de vie du Bouddha, l’un raconte comment le sage épuisé par ses ascèses, se nourrit d’un fruit de myrobalan. Au Laos, lors de la fête des morts on peut l’offrir à la pagode avec d’autres fruits de saison. En Thaïlande,les fruits séchés de myrobalan auraient des pouvoirs magiques ce qui n’est pas étonnant étant donné la réputation de ce fruit en médecine traditionnelle.
Le bois de Terminalia chebula est recherché pour faire des meubles, des bateaux et les paysans lao en font leurs outils lorsqu’il trouve l’arbre qui est de plus en plus rare. Autre usage artisanal de cette plante: l’écorce brun foncé et le fruit donnent une couleur noire pour le cuir et les tissus.
Mais tone som mò a aussi des propriétés médicinales. On recommande les fruits encore verts comme laxatifs, expectorants; la décoction de l’écorce est donnée en cas de diarrhée ou de fièvre. Terminalia chebula qui pousse aussi en Inde (et jusqu’au Vietnam en passant par la Chine du Sud), y est considéré comme une véritable panacée; il est utilisé depuis des siècles en médecine traditionnelle indienne et tibétaine. Il est appelé « le roi des médicaments » et est en tête de la liste de la materia medica Ayurvédique; il est réputé pouvoir soigner toutes sortes de maladies et conserver en santé tous ceux qui l’utilisent.
Bien entendu cette réputation a éveillé l’attention des biochimistes et ils ont montré en autres, une activité forte d’extraits de la plante contre le typhus.