Caesalpinia mimosoides

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Caesalpinia mimosoides Lam.
Fabaceae
Mimosa Thorn
ຜັກໜາມປູ່ຍ່າ (phak nam pou gna), ຜັກໜາມຍ່າ (phak nam gna)

The Lao have a long tradition of consuming wild vegetables which they eat to nourish themselves, to diversify their food supply, and to vary its taste. So, at the beginning of the dry season, they particularly appreciate phak nam gna.

It is a shrub, or small tree, found in mixed forests and brush at an altitude of 600-700 m., and completely covered with bristles. Its thin leaves are alternate, compound, between 15-20 cm; its reddish-brown stalks are thorny. The flowers form bunches at the end of the branches, they have large brilliant yellow petals, with rose-coloured veins on their underside and stamens ending in deep red anthers. The pods, which start appearing in February, resemble those of the sapan, but they are smaller.

It is during the flowering season, from November to December, that one can pick the stalks, covered in floral buds, of this leguminous shrub or else buy them in certain markets. The Lao eat the flowers and the leaves of the nam gna – or more precisely, phak nam gna – raw, as an accompaniment to laap or olam. This name can be translated as “thorny vegetable of the ancestors”; ‘thorny’ is understood when one sees the stems, but, in this instance, we do not know the role of the ancestors – perhaps simply it recalls the antiquity of the use of this shrub which originated in the region.

This shrub is not only consumed, we are told, for its slightly acidic taste, but because it also has the reputation of restoring strength in people who are overworked.

In the framework of research done in many countries to benefit from traditional uses of shrubs, different extracts from this “wild Poinciana” were analyzed; certain of these extracts showed a possible antidote against eight pathogenic bacteria in humans and, at the time of this writing, are actually being tested in research laboratories in Thailand.

Phak nam gna is, therefore, one of numerous wild or gathering shrubs (one has been able to identify close to 300) used by the Lao which should not only be monitored and eventually protected for medical and pharmaceutical research, but also to maintain the greatest possible diversity of species and to preserve the unique nature and richness of Lao cuisine.


Les Lao ont une longue tradition de consommation de légumes sauvages qu’ils mangent soit pour se nourrir, soit pour diversifier leur alimentation, soit pour en varier le goût. Ainsi ils apprécient particulièrement, en début de saison sèche, phak nam gna.

C’est un arbuste ou petit arbre rencontré dans les forêts mixtes et les broussailles à 600-700m d’altitude, couvert de poils sur toutes ses parties. Ses fines feuilles sont composées, alternes, longues de 15 à 20cm, ses tiges rougeâtres sont épineuses. Les fleurs forment des grappes en bout de branches, elles ont de larges pétales jaune brillant avec une carène veinée de rose et des étamines terminées par des anthères rouge foncé. Les gousses qui apparaissent dès février ressemblent à celles du sapan mais en plus petit.

C’est à l’époque de la floraison, de novembre à décembre que l’on peut ramasser les tiges couvertes de boutons floraux de cette Légumineuse ou encore les acheter sur certains marchés. Les Lao mangent crus, comme accompagnement du lap ou du olam, les fleurs et les feuilles de nam gna ou plus exactement phak nam gna. Ce nom peut se traduire par « légume épineux des ancêtres »; « épineux » est compréhensible quand on en voit les tiges mais nous ne savons pas quel est le rôle des ancêtres ici, peut-être simplement de rappeler l’ancienneté de l’utilisation de cette plante qui est originaire de la région.

Ce n’est pas seulement pour son goût, légèrement acide nous dit-on, que cette plante est consommée, mais aussi parce qu’elle a la réputation de redonner des forces aux personnes surmenées.

Dans le cadre des recherches faites dans plusieurs pays pour tirer parti des connaissances traditionnelles sur les plantes, différents extraits de ce « flamboyant sauvage » ont été analysés; certains de ces extraits ont montré une possible activité contre 8 bactéries pathogènes de l’homme et sont à l’heure actuelle testés par des laboratoires de recherche en Thaïlande.
Phak nam gna est ainsi l’une des nombreuses plantes sauvages ou de cueillette (on a pu en dénombrer près de 300) utilisées par les Lao qu’il faut surveiller et éventuellement protéger, pour la recherche médicale et pharmaceutique, mais aussi pour maintenir la plus grande diversité possible des espèces et garder à la cuisine Lao toute sa spécificité et sa richesse.

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Pretty blooming flowers
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The pods
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Flower buds at the market behind small eggplants and Amalocalyx fruit
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Flowers bundle
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Buttons and flowers at the market
Scientific name:
Caesalpinia mimosoides Lam.
Plant family:
Fabaceae
Common name:
Mimosa Thorn
Lao name:
ຜັກໜາມປູ່ຍ່າ (phak nam pou gna), ຜັກໜາມຍ່າ (phak nam gna)

The Lao have a long tradition of consuming wild vegetables which they eat to nourish themselves, to diversify their food supply, and to vary its taste. So, at the beginning of the dry season, they particularly appreciate phak nam gna.

It is a shrub, or small tree, found in mixed forests and brush at an altitude of 600-700 m., and completely covered with bristles. Its thin leaves are alternate, compound, between 15-20 cm; its reddish-brown stalks are thorny. The flowers form bunches at the end of the branches, they have large brilliant yellow petals, with rose-coloured veins on their underside and stamens ending in deep red anthers. The pods, which start appearing in February, resemble those of the sapan, but they are smaller.

It is during the flowering season, from November to December, that one can pick the stalks, covered in floral buds, of this leguminous shrub or else buy them in certain markets. The Lao eat the flowers and the leaves of the nam gna – or more precisely, phak nam gna – raw, as an accompaniment to laap or olam. This name can be translated as “thorny vegetable of the ancestors”; ‘thorny’ is understood when one sees the stems, but, in this instance, we do not know the role of the ancestors – perhaps simply it recalls the antiquity of the use of this shrub which originated in the region.

This shrub is not only consumed, we are told, for its slightly acidic taste, but because it also has the reputation of restoring strength in people who are overworked.

In the framework of research done in many countries to benefit from traditional uses of shrubs, different extracts from this “wild Poinciana” were analyzed; certain of these extracts showed a possible antidote against eight pathogenic bacteria in humans and, at the time of this writing, are actually being tested in research laboratories in Thailand.

Phak nam gna is, therefore, one of numerous wild or gathering shrubs (one has been able to identify close to 300) used by the Lao which should not only be monitored and eventually protected for medical and pharmaceutical research, but also to maintain the greatest possible diversity of species and to preserve the unique nature and richness of Lao cuisine.


Les Lao ont une longue tradition de consommation de légumes sauvages qu’ils mangent soit pour se nourrir, soit pour diversifier leur alimentation, soit pour en varier le goût. Ainsi ils apprécient particulièrement, en début de saison sèche, phak nam gna.

C’est un arbuste ou petit arbre rencontré dans les forêts mixtes et les broussailles à 600-700m d’altitude, couvert de poils sur toutes ses parties. Ses fines feuilles sont composées, alternes, longues de 15 à 20cm, ses tiges rougeâtres sont épineuses. Les fleurs forment des grappes en bout de branches, elles ont de larges pétales jaune brillant avec une carène veinée de rose et des étamines terminées par des anthères rouge foncé. Les gousses qui apparaissent dès février ressemblent à celles du sapan mais en plus petit.

C’est à l’époque de la floraison, de novembre à décembre que l’on peut ramasser les tiges couvertes de boutons floraux de cette Légumineuse ou encore les acheter sur certains marchés. Les Lao mangent crus, comme accompagnement du lap ou du olam, les fleurs et les feuilles de nam gna ou plus exactement phak nam gna. Ce nom peut se traduire par « légume épineux des ancêtres »; « épineux » est compréhensible quand on en voit les tiges mais nous ne savons pas quel est le rôle des ancêtres ici, peut-être simplement de rappeler l’ancienneté de l’utilisation de cette plante qui est originaire de la région.

Ce n’est pas seulement pour son goût, légèrement acide nous dit-on, que cette plante est consommée, mais aussi parce qu’elle a la réputation de redonner des forces aux personnes surmenées.

Dans le cadre des recherches faites dans plusieurs pays pour tirer parti des connaissances traditionnelles sur les plantes, différents extraits de ce « flamboyant sauvage » ont été analysés; certains de ces extraits ont montré une possible activité contre 8 bactéries pathogènes de l’homme et sont à l’heure actuelle testés par des laboratoires de recherche en Thaïlande.
Phak nam gna est ainsi l’une des nombreuses plantes sauvages ou de cueillette (on a pu en dénombrer près de 300) utilisées par les Lao qu’il faut surveiller et éventuellement protéger, pour la recherche médicale et pharmaceutique, mais aussi pour maintenir la plus grande diversité possible des espèces et garder à la cuisine Lao toute sa spécificité et sa richesse.

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Pretty blooming flowers
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The pods
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Flower buds at the market behind small eggplants and Amalocalyx fruit
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Flowers bundle
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Buttons and flowers at the market
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Pretty blooming flowers
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The pods
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Flower buds at the market behind small eggplants and Amalocalyx fruit
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Flowers bundle
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Buttons and flowers at the market
Scientific name:
Caesalpinia mimosoides Lam.
Plant family:
Fabaceae
Common name:
Mimosa Thorn
Lao name:
ຜັກໜາມປູ່ຍ່າ (phak nam pou gna), ຜັກໜາມຍ່າ (phak nam gna)

The Lao have a long tradition of consuming wild vegetables which they eat to nourish themselves, to diversify their food supply, and to vary its taste. So, at the beginning of the dry season, they particularly appreciate phak nam gna.

It is a shrub, or small tree, found in mixed forests and brush at an altitude of 600-700 m., and completely covered with bristles. Its thin leaves are alternate, compound, between 15-20 cm; its reddish-brown stalks are thorny. The flowers form bunches at the end of the branches, they have large brilliant yellow petals, with rose-coloured veins on their underside and stamens ending in deep red anthers. The pods, which start appearing in February, resemble those of the sapan, but they are smaller.

It is during the flowering season, from November to December, that one can pick the stalks, covered in floral buds, of this leguminous shrub or else buy them in certain markets. The Lao eat the flowers and the leaves of the nam gna – or more precisely, phak nam gna – raw, as an accompaniment to laap or olam. This name can be translated as “thorny vegetable of the ancestors”; ‘thorny’ is understood when one sees the stems, but, in this instance, we do not know the role of the ancestors – perhaps simply it recalls the antiquity of the use of this shrub which originated in the region.

This shrub is not only consumed, we are told, for its slightly acidic taste, but because it also has the reputation of restoring strength in people who are overworked.

In the framework of research done in many countries to benefit from traditional uses of shrubs, different extracts from this “wild Poinciana” were analyzed; certain of these extracts showed a possible antidote against eight pathogenic bacteria in humans and, at the time of this writing, are actually being tested in research laboratories in Thailand.

Phak nam gna is, therefore, one of numerous wild or gathering shrubs (one has been able to identify close to 300) used by the Lao which should not only be monitored and eventually protected for medical and pharmaceutical research, but also to maintain the greatest possible diversity of species and to preserve the unique nature and richness of Lao cuisine.


Les Lao ont une longue tradition de consommation de légumes sauvages qu’ils mangent soit pour se nourrir, soit pour diversifier leur alimentation, soit pour en varier le goût. Ainsi ils apprécient particulièrement, en début de saison sèche, phak nam gna.

C’est un arbuste ou petit arbre rencontré dans les forêts mixtes et les broussailles à 600-700m d’altitude, couvert de poils sur toutes ses parties. Ses fines feuilles sont composées, alternes, longues de 15 à 20cm, ses tiges rougeâtres sont épineuses. Les fleurs forment des grappes en bout de branches, elles ont de larges pétales jaune brillant avec une carène veinée de rose et des étamines terminées par des anthères rouge foncé. Les gousses qui apparaissent dès février ressemblent à celles du sapan mais en plus petit.

C’est à l’époque de la floraison, de novembre à décembre que l’on peut ramasser les tiges couvertes de boutons floraux de cette Légumineuse ou encore les acheter sur certains marchés. Les Lao mangent crus, comme accompagnement du lap ou du olam, les fleurs et les feuilles de nam gna ou plus exactement phak nam gna. Ce nom peut se traduire par « légume épineux des ancêtres »; « épineux » est compréhensible quand on en voit les tiges mais nous ne savons pas quel est le rôle des ancêtres ici, peut-être simplement de rappeler l’ancienneté de l’utilisation de cette plante qui est originaire de la région.

Ce n’est pas seulement pour son goût, légèrement acide nous dit-on, que cette plante est consommée, mais aussi parce qu’elle a la réputation de redonner des forces aux personnes surmenées.

Dans le cadre des recherches faites dans plusieurs pays pour tirer parti des connaissances traditionnelles sur les plantes, différents extraits de ce « flamboyant sauvage » ont été analysés; certains de ces extraits ont montré une possible activité contre 8 bactéries pathogènes de l’homme et sont à l’heure actuelle testés par des laboratoires de recherche en Thaïlande.
Phak nam gna est ainsi l’une des nombreuses plantes sauvages ou de cueillette (on a pu en dénombrer près de 300) utilisées par les Lao qu’il faut surveiller et éventuellement protéger, pour la recherche médicale et pharmaceutique, mais aussi pour maintenir la plus grande diversité possible des espèces et garder à la cuisine Lao toute sa spécificité et sa richesse.