We photographed this herb in a temple courtyard in Vientiane where a monk had replanted it for its medicinal properties. Its particular morphology has led to vernacular names mostly based on animal metaphors, ranging from “rooster crest” (in America) to “elephant trunk” (Laos, Thailand, Cambodia) and even the “raised tail of a scorpion” (India). The Latin name, which tends to be more rational, notes that the leaves (or flowers?) tend to turn following the sun (helio-trope), but even this is not certain. What is certain is that the Heliotropium genus, with about 250 species, is widespread across all continents in tropical, subtropical, and warm temperate zones.
Heliotropium indicum is especially familiar in tropical regions. It is an upright herbaceous plant with angular stems covered in hairs. Its leaves are alternate and oval, presenting a wavy appearance with fine, reticulate veins. However, what stands out are its inflorescences in long, “scorpioid” spikes, as botanists describe them. The small flowers, white, mauve, and sometimes purple, open on one side of this spike, starting from its base, where fruits can already be seen while the tip of the stem is still in bloom.
Gna ngouang xang (“elephant trunk herb”) is considered a weed in the sense that it is not cultivated and tends to grow in cleared areas, among other crops, on embankments, and in rice fields. It is collected for medicinal purposes for two main uses: treating eye diseases and skin ailments. The juice extracted from the leaves is instilled into the eyes in case of conjunctivitis, and crushed leaves are applied as a poultice on scorpion stings, dog bites, and general wounds. Similar uses are found in many regions worldwide, with additional indications for combating intestinal worms, stomach ailments, or persistent coughs.
Chemical analyses have shown that Heliotropium indicum contains numerous alkaloids that could be effective in chemotherapy but are also highly toxic to the liver and lungs. In certain regions of Africa and South America, where the plant is consumed by humans and livestock, it poses a public health risk. Therefore, it is wise to use gna ngouang xang only for external applications.
Nous avons photographié cette herbe dans une cour de pagode à Vientiane où un bonze l’avait replantée pour ses vertus médicinales. Sa morphologie particulière a induit ses noms vernaculaires construits la plupart du temps sur des métaphores animales; elles vont de la « crête de coq » (Amérique) à la « trompe d’éléphant » (Laos, Thaïlande, Cambodge) en passant par la « queue dressée du scorpion » (Inde). Le latin, qui est plus rationnel, remarque que les feuilles (ou les fleurs ?) auraient tendance à tourner en suivant le soleil (helio-trope) mais cela même n’est pas assuré…Ce qui est sûr c’est que le genre Heliotropium qui compte environ 250 espèces est répandu sur tous les continents dans les zones tropicales, subtropicales et tempérées chaudes.
Heliotropium Indicum est plus spécialement familier des régions tropicales. C’est une plante herbacée à port dressé dont les tiges anguleuses sont couvertes de poils. Ses feuilles sont alternes, ovales; elles ont un aspect gaufré avec des nervures fines et réticulées; leur marge est irrégulièrement ondulée. Mais ce que l’on remarque surtout ce sont ses inflorescences en longs épis « scorpoïdes » disent les botanistes. Les petites fleurs, blanches, mauves et parfois pourpres, s’ouvrent d’un même côté de cet épi, à partir de sa base, où l’on peut voir déjà des fruits alors que la crosse de la tige est encore en fleurs.
Gna ngouang xang (« herbe trompe d’éléphant ») est une mauvaise herbe en ce sens qu’elle n’est pas cultivée et qu’elle s’installe dans les terrains défrichés, au milieu d’autres cultures, sur les digues et dans les rizières. Elle est ramassée comme plante médicinale pour deux types d’usage: les maladies des yeux et celles de la peau; le jus extrait des feuilles est instillé dans l’œil en cas de conjonctivite; les feuilles malaxées sont mises en emplâtre sur les piqûres de scorpion, les morsures de chien et les blessures en général. On retrouve ces mêmes usages dans de nombreuses régions du globe avec en outre des indications pour combattre les vers intestinaux, les maux d’estomac ou les toux rebelles.
Des analyses chimiques ont montré que Heliotropium indicum contient de nombreux alcaloïdes qui pourraient être efficaces en chimiothérapie mais qui sont par ailleurs très toxiques pour le foie et les poumons. Dans certaines régions d’Afrique et d’Amérique du Sud, où la plante est consommée par les hommes et le bétail, elle représente un danger pour la santé publique. Il est donc sage de n’employer gna ngouang xang que pour des applications externes.
We photographed this herb in a temple courtyard in Vientiane where a monk had replanted it for its medicinal properties. Its particular morphology has led to vernacular names mostly based on animal metaphors, ranging from “rooster crest” (in America) to “elephant trunk” (Laos, Thailand, Cambodia) and even the “raised tail of a scorpion” (India). The Latin name, which tends to be more rational, notes that the leaves (or flowers?) tend to turn following the sun (helio-trope), but even this is not certain. What is certain is that the Heliotropium genus, with about 250 species, is widespread across all continents in tropical, subtropical, and warm temperate zones.
Heliotropium indicum is especially familiar in tropical regions. It is an upright herbaceous plant with angular stems covered in hairs. Its leaves are alternate and oval, presenting a wavy appearance with fine, reticulate veins. However, what stands out are its inflorescences in long, “scorpioid” spikes, as botanists describe them. The small flowers, white, mauve, and sometimes purple, open on one side of this spike, starting from its base, where fruits can already be seen while the tip of the stem is still in bloom.
Gna ngouang xang (“elephant trunk herb”) is considered a weed in the sense that it is not cultivated and tends to grow in cleared areas, among other crops, on embankments, and in rice fields. It is collected for medicinal purposes for two main uses: treating eye diseases and skin ailments. The juice extracted from the leaves is instilled into the eyes in case of conjunctivitis, and crushed leaves are applied as a poultice on scorpion stings, dog bites, and general wounds. Similar uses are found in many regions worldwide, with additional indications for combating intestinal worms, stomach ailments, or persistent coughs.
Chemical analyses have shown that Heliotropium indicum contains numerous alkaloids that could be effective in chemotherapy but are also highly toxic to the liver and lungs. In certain regions of Africa and South America, where the plant is consumed by humans and livestock, it poses a public health risk. Therefore, it is wise to use gna ngouang xang only for external applications.
Nous avons photographié cette herbe dans une cour de pagode à Vientiane où un bonze l’avait replantée pour ses vertus médicinales. Sa morphologie particulière a induit ses noms vernaculaires construits la plupart du temps sur des métaphores animales; elles vont de la « crête de coq » (Amérique) à la « trompe d’éléphant » (Laos, Thaïlande, Cambodge) en passant par la « queue dressée du scorpion » (Inde). Le latin, qui est plus rationnel, remarque que les feuilles (ou les fleurs ?) auraient tendance à tourner en suivant le soleil (helio-trope) mais cela même n’est pas assuré…Ce qui est sûr c’est que le genre Heliotropium qui compte environ 250 espèces est répandu sur tous les continents dans les zones tropicales, subtropicales et tempérées chaudes.
Heliotropium Indicum est plus spécialement familier des régions tropicales. C’est une plante herbacée à port dressé dont les tiges anguleuses sont couvertes de poils. Ses feuilles sont alternes, ovales; elles ont un aspect gaufré avec des nervures fines et réticulées; leur marge est irrégulièrement ondulée. Mais ce que l’on remarque surtout ce sont ses inflorescences en longs épis « scorpoïdes » disent les botanistes. Les petites fleurs, blanches, mauves et parfois pourpres, s’ouvrent d’un même côté de cet épi, à partir de sa base, où l’on peut voir déjà des fruits alors que la crosse de la tige est encore en fleurs.
Gna ngouang xang (« herbe trompe d’éléphant ») est une mauvaise herbe en ce sens qu’elle n’est pas cultivée et qu’elle s’installe dans les terrains défrichés, au milieu d’autres cultures, sur les digues et dans les rizières. Elle est ramassée comme plante médicinale pour deux types d’usage: les maladies des yeux et celles de la peau; le jus extrait des feuilles est instillé dans l’œil en cas de conjonctivite; les feuilles malaxées sont mises en emplâtre sur les piqûres de scorpion, les morsures de chien et les blessures en général. On retrouve ces mêmes usages dans de nombreuses régions du globe avec en outre des indications pour combattre les vers intestinaux, les maux d’estomac ou les toux rebelles.
Des analyses chimiques ont montré que Heliotropium indicum contient de nombreux alcaloïdes qui pourraient être efficaces en chimiothérapie mais qui sont par ailleurs très toxiques pour le foie et les poumons. Dans certaines régions d’Afrique et d’Amérique du Sud, où la plante est consommée par les hommes et le bétail, elle représente un danger pour la santé publique. Il est donc sage de n’employer gna ngouang xang que pour des applications externes.
We photographed this herb in a temple courtyard in Vientiane where a monk had replanted it for its medicinal properties. Its particular morphology has led to vernacular names mostly based on animal metaphors, ranging from “rooster crest” (in America) to “elephant trunk” (Laos, Thailand, Cambodia) and even the “raised tail of a scorpion” (India). The Latin name, which tends to be more rational, notes that the leaves (or flowers?) tend to turn following the sun (helio-trope), but even this is not certain. What is certain is that the Heliotropium genus, with about 250 species, is widespread across all continents in tropical, subtropical, and warm temperate zones.
Heliotropium indicum is especially familiar in tropical regions. It is an upright herbaceous plant with angular stems covered in hairs. Its leaves are alternate and oval, presenting a wavy appearance with fine, reticulate veins. However, what stands out are its inflorescences in long, “scorpioid” spikes, as botanists describe them. The small flowers, white, mauve, and sometimes purple, open on one side of this spike, starting from its base, where fruits can already be seen while the tip of the stem is still in bloom.
Gna ngouang xang (“elephant trunk herb”) is considered a weed in the sense that it is not cultivated and tends to grow in cleared areas, among other crops, on embankments, and in rice fields. It is collected for medicinal purposes for two main uses: treating eye diseases and skin ailments. The juice extracted from the leaves is instilled into the eyes in case of conjunctivitis, and crushed leaves are applied as a poultice on scorpion stings, dog bites, and general wounds. Similar uses are found in many regions worldwide, with additional indications for combating intestinal worms, stomach ailments, or persistent coughs.
Chemical analyses have shown that Heliotropium indicum contains numerous alkaloids that could be effective in chemotherapy but are also highly toxic to the liver and lungs. In certain regions of Africa and South America, where the plant is consumed by humans and livestock, it poses a public health risk. Therefore, it is wise to use gna ngouang xang only for external applications.
Nous avons photographié cette herbe dans une cour de pagode à Vientiane où un bonze l’avait replantée pour ses vertus médicinales. Sa morphologie particulière a induit ses noms vernaculaires construits la plupart du temps sur des métaphores animales; elles vont de la « crête de coq » (Amérique) à la « trompe d’éléphant » (Laos, Thaïlande, Cambodge) en passant par la « queue dressée du scorpion » (Inde). Le latin, qui est plus rationnel, remarque que les feuilles (ou les fleurs ?) auraient tendance à tourner en suivant le soleil (helio-trope) mais cela même n’est pas assuré…Ce qui est sûr c’est que le genre Heliotropium qui compte environ 250 espèces est répandu sur tous les continents dans les zones tropicales, subtropicales et tempérées chaudes.
Heliotropium Indicum est plus spécialement familier des régions tropicales. C’est une plante herbacée à port dressé dont les tiges anguleuses sont couvertes de poils. Ses feuilles sont alternes, ovales; elles ont un aspect gaufré avec des nervures fines et réticulées; leur marge est irrégulièrement ondulée. Mais ce que l’on remarque surtout ce sont ses inflorescences en longs épis « scorpoïdes » disent les botanistes. Les petites fleurs, blanches, mauves et parfois pourpres, s’ouvrent d’un même côté de cet épi, à partir de sa base, où l’on peut voir déjà des fruits alors que la crosse de la tige est encore en fleurs.
Gna ngouang xang (« herbe trompe d’éléphant ») est une mauvaise herbe en ce sens qu’elle n’est pas cultivée et qu’elle s’installe dans les terrains défrichés, au milieu d’autres cultures, sur les digues et dans les rizières. Elle est ramassée comme plante médicinale pour deux types d’usage: les maladies des yeux et celles de la peau; le jus extrait des feuilles est instillé dans l’œil en cas de conjonctivite; les feuilles malaxées sont mises en emplâtre sur les piqûres de scorpion, les morsures de chien et les blessures en général. On retrouve ces mêmes usages dans de nombreuses régions du globe avec en outre des indications pour combattre les vers intestinaux, les maux d’estomac ou les toux rebelles.
Des analyses chimiques ont montré que Heliotropium indicum contient de nombreux alcaloïdes qui pourraient être efficaces en chimiothérapie mais qui sont par ailleurs très toxiques pour le foie et les poumons. Dans certaines régions d’Afrique et d’Amérique du Sud, où la plante est consommée par les hommes et le bétail, elle représente un danger pour la santé publique. Il est donc sage de n’employer gna ngouang xang que pour des applications externes.