Crinum asiaticum

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Crinum asiaticum L.
Amaryllidaceae
Crinum Lao
ບົວບົກ (boua bok), ບົວປ່າ (boua pa)

Crinum is beautiful bulbous plant mostly native to tropical Asia; they develop umbel inflorescences, those of Crinum asiaticum are white and fragrant, and those of Crinum amabile, very popular in Laos, are composed of erect flowers (up to 50 per inflorescence), white striped with red, at the end of a dark purple corollary tube.

Linnaeus was inspired by the funnel shape (krinon in Greek) of these flowers to name this genus; French and English use the same term. The Lao language compares this plant to the lotus, perhaps because it likes water, but it also gives it a “wild” character: boua pa, “forest lotus” or boua bok.

Several traditional medicines agree on the virtues of Crinum. According to the IMT, the bulb, or “head” in Lao, (houa), is used to reduce oedema. Among the Hmong, the plant, mixed with others, kneaded and passed over the fire, is put as a plaster on the fractures. In Vietnam, in the past, when a poisoned arrow hit someone, the heated leaves were applied to the stomach and lower limbs to deflate them. In Laos, the leaves are used in the same way to heal the wounds of elephants.

There is also unanimity on the decorative value of these huge “lilies” even if they are not yet well known to nature lovers in temperate regions where they acclimatise well. In Laos, you can find them in all the gardens worthy of the name.


Les Crinum sont de superbes plantes bulbeuses originaires pour la plupart d’Asie Tropicale; elles développent des inflorescences en ombelle, celles de Crinum asiaticum sont blanches et parfumées, celles de Crinum amabile, très populaires au Laos, sont composées de fleurs dressées (jusqu’à 50 par inflorescence), blanches rayées de rouge, au bout d’un tube corollaire pourpre foncé.

Linné s’est inspiré de la forme en entonnoir (krinon en grec) de ces fleurs pour nommer ce genre; le français et l’anglais reprennent le même terme. La langue lao compare cette plante au lotus, peut-être parce qu’elle aime bien l’eau, mais elle lui confère en outre un caractère « sauvage »: boua pa, « lotus de forêt » ou boua bok.

Plusieurs médecines traditionnelles s’accordent sur les vertus des Crinum. Selon l’IMT, le bulbe, ou « tête » en lao, (houa), est utilisé pour réduire les œdèmes. Chez les Hmong, la plante, mélangée à d’autres, malaxée et passée sur le feu, est mise comme emplâtre sur les fractures. Au Viêtnam, autrefois, lorsque quelqu’un avait été touché par une flèche empoisonnée, les feuilles chauffées étaient appliquées sur le ventre et les membres inférieurs pour les faire dégonfler. Au Laos on emploie de la même façon les feuilles pour cicatriser les blessures des éléphants.

L’unanimité se fait aussi sur la valeur décorative de ces énormes « lis » même s’ils ne sont pas encore très connus des amoureux de la nature des régions tempérées où pourtant ils s’acclimatent bien. Au Laos on en trouve dans tous les jardins dignes de ce nom.

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Crinum asiaticum in forest
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Crinum asiaticum in a garden
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Crinum amabile flower bud
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The flower bud begins to open
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The blooming flower
Scientific name:
Crinum asiaticum L.
Plant family:
Amaryllidaceae
Common name:
Crinum Lao
Lao name:
ບົວບົກ (boua bok), ບົວປ່າ (boua pa)

Crinum is beautiful bulbous plant mostly native to tropical Asia; they develop umbel inflorescences, those of Crinum asiaticum are white and fragrant, and those of Crinum amabile, very popular in Laos, are composed of erect flowers (up to 50 per inflorescence), white striped with red, at the end of a dark purple corollary tube.

Linnaeus was inspired by the funnel shape (krinon in Greek) of these flowers to name this genus; French and English use the same term. The Lao language compares this plant to the lotus, perhaps because it likes water, but it also gives it a “wild” character: boua pa, “forest lotus” or boua bok.

Several traditional medicines agree on the virtues of Crinum. According to the IMT, the bulb, or “head” in Lao, (houa), is used to reduce oedema. Among the Hmong, the plant, mixed with others, kneaded and passed over the fire, is put as a plaster on the fractures. In Vietnam, in the past, when a poisoned arrow hit someone, the heated leaves were applied to the stomach and lower limbs to deflate them. In Laos, the leaves are used in the same way to heal the wounds of elephants.

There is also unanimity on the decorative value of these huge “lilies” even if they are not yet well known to nature lovers in temperate regions where they acclimatise well. In Laos, you can find them in all the gardens worthy of the name.


Les Crinum sont de superbes plantes bulbeuses originaires pour la plupart d’Asie Tropicale; elles développent des inflorescences en ombelle, celles de Crinum asiaticum sont blanches et parfumées, celles de Crinum amabile, très populaires au Laos, sont composées de fleurs dressées (jusqu’à 50 par inflorescence), blanches rayées de rouge, au bout d’un tube corollaire pourpre foncé.

Linné s’est inspiré de la forme en entonnoir (krinon en grec) de ces fleurs pour nommer ce genre; le français et l’anglais reprennent le même terme. La langue lao compare cette plante au lotus, peut-être parce qu’elle aime bien l’eau, mais elle lui confère en outre un caractère « sauvage »: boua pa, « lotus de forêt » ou boua bok.

Plusieurs médecines traditionnelles s’accordent sur les vertus des Crinum. Selon l’IMT, le bulbe, ou « tête » en lao, (houa), est utilisé pour réduire les œdèmes. Chez les Hmong, la plante, mélangée à d’autres, malaxée et passée sur le feu, est mise comme emplâtre sur les fractures. Au Viêtnam, autrefois, lorsque quelqu’un avait été touché par une flèche empoisonnée, les feuilles chauffées étaient appliquées sur le ventre et les membres inférieurs pour les faire dégonfler. Au Laos on emploie de la même façon les feuilles pour cicatriser les blessures des éléphants.

L’unanimité se fait aussi sur la valeur décorative de ces énormes « lis » même s’ils ne sont pas encore très connus des amoureux de la nature des régions tempérées où pourtant ils s’acclimatent bien. Au Laos on en trouve dans tous les jardins dignes de ce nom.

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Crinum asiaticum in forest
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Crinum asiaticum in a garden
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Crinum amabile flower bud
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The flower bud begins to open
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The blooming flower
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Crinum asiaticum in forest
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Crinum asiaticum in a garden
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Crinum amabile flower bud
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The flower bud begins to open
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The blooming flower
Scientific name:
Crinum asiaticum L.
Plant family:
Amaryllidaceae
Common name:
Crinum Lao
Lao name:
ບົວບົກ (boua bok), ບົວປ່າ (boua pa)

Crinum is beautiful bulbous plant mostly native to tropical Asia; they develop umbel inflorescences, those of Crinum asiaticum are white and fragrant, and those of Crinum amabile, very popular in Laos, are composed of erect flowers (up to 50 per inflorescence), white striped with red, at the end of a dark purple corollary tube.

Linnaeus was inspired by the funnel shape (krinon in Greek) of these flowers to name this genus; French and English use the same term. The Lao language compares this plant to the lotus, perhaps because it likes water, but it also gives it a “wild” character: boua pa, “forest lotus” or boua bok.

Several traditional medicines agree on the virtues of Crinum. According to the IMT, the bulb, or “head” in Lao, (houa), is used to reduce oedema. Among the Hmong, the plant, mixed with others, kneaded and passed over the fire, is put as a plaster on the fractures. In Vietnam, in the past, when a poisoned arrow hit someone, the heated leaves were applied to the stomach and lower limbs to deflate them. In Laos, the leaves are used in the same way to heal the wounds of elephants.

There is also unanimity on the decorative value of these huge “lilies” even if they are not yet well known to nature lovers in temperate regions where they acclimatise well. In Laos, you can find them in all the gardens worthy of the name.


Les Crinum sont de superbes plantes bulbeuses originaires pour la plupart d’Asie Tropicale; elles développent des inflorescences en ombelle, celles de Crinum asiaticum sont blanches et parfumées, celles de Crinum amabile, très populaires au Laos, sont composées de fleurs dressées (jusqu’à 50 par inflorescence), blanches rayées de rouge, au bout d’un tube corollaire pourpre foncé.

Linné s’est inspiré de la forme en entonnoir (krinon en grec) de ces fleurs pour nommer ce genre; le français et l’anglais reprennent le même terme. La langue lao compare cette plante au lotus, peut-être parce qu’elle aime bien l’eau, mais elle lui confère en outre un caractère « sauvage »: boua pa, « lotus de forêt » ou boua bok.

Plusieurs médecines traditionnelles s’accordent sur les vertus des Crinum. Selon l’IMT, le bulbe, ou « tête » en lao, (houa), est utilisé pour réduire les œdèmes. Chez les Hmong, la plante, mélangée à d’autres, malaxée et passée sur le feu, est mise comme emplâtre sur les fractures. Au Viêtnam, autrefois, lorsque quelqu’un avait été touché par une flèche empoisonnée, les feuilles chauffées étaient appliquées sur le ventre et les membres inférieurs pour les faire dégonfler. Au Laos on emploie de la même façon les feuilles pour cicatriser les blessures des éléphants.

L’unanimité se fait aussi sur la valeur décorative de ces énormes « lis » même s’ils ne sont pas encore très connus des amoureux de la nature des régions tempérées où pourtant ils s’acclimatent bien. Au Laos on en trouve dans tous les jardins dignes de ce nom.