We photographed this plant in a small garden, in front of a shop on the side of the road to Van Vieng. It seemed both strange and foreign to us and, indeed, it is native to the Solomon Islands and New Guinea.
Homalocladium platycladum forms large bushes with thick but flattened stems like ribbons 1 to 2 cm wide, regularly marked by joints; these stems, initially erect, then fall back forming a shrub with a disordered shape that can reach 4 meters high; in its natural habitat, these stems, rolled up on themselves, shelter voracious ants that protect the plant from its aggressors. Small lanceolate leaves sometimes appear at the edge of the stems or at the joint; they are often completely absent, which can make one think of a cactus. The flowers are small, without petals, whitish green, grouped in bouquets 1-2 cm in diameter; The calyx has 5 lobes that turn purple as the flower matures; It becomes fleshy when the seeds form. The fruit is an oval berry of a purplish red.
The genus Homalocladium includes only one species discovered in the Solomon Islands during a botanical exploration between 1852 and 1861. Its name comes from Greek and means “flat branch”; in French we have translated one of the English names of this bush, “ribbon plant”, but in this language we also find Centipede Plant, that is to say “millipede plant”, because it makes one think of this animal or a worm; this is also what its name means in Hawaii in the Tagalog language (alupiha).
Most Lao, including the lady who had it in her garden, do not know the name and even less the uses of this plant. In the literature we found only one medicinal recipe in Taiwan: “crushed with frogs it is an effective medicine against centipede bites.” One may wonder if this traditional use is linked to its name, or if, on the contrary, this name comes from its use?
In temperate regions Homalocladium platycladum is grown in greenhouses where it never flowers, it is then not very interesting, without flowers or leaves. In our regions on the contrary, this large bush flowers all year round and it has a real decorative value in hedges or clumps. Let us add that it is very easy to reproduce from a piece of stem placed in the ground.
Nous avons photographié cette plante dans un jardinet, devant une boutique au bord de la route de Van Vieng. Elle nous a semblé à la fois étrange et étrangère et, en effet, elle est originaire des îles Salomon et de Nouvelle Guinée.
Homalocladium platycladum forme de gros buissons aux tiges épaisses mais aplaties comme des rubans de 1 à 2 cm de large, marqués régulièrement par des articulations; ces tiges d’abord dressées retombent ensuite formant un arbuste au port désordonné qui peut atteindre 4 mètres de haut; dans son habitat naturel, ces tiges, enroulées sur elles-mêmes, abritent des fourmis voraces qui protègent la plante de ses agresseurs. De petites feuilles lancéolées apparaissent parfois au bord des tiges ou à l’articulation; elles sont souvent complétement absentes ce qui peut faire penser à un cactus. Les fleurs sont petites, sans pétales, d’un vert blanchâtre, regroupées en bouquets de 1-2 cm de diamètre; le calice a 5 lobes qui se teintent de pourpre au fur et à mesure de la maturité de la fleur; Il devient charnu lorsque les graines se forment. Le fruit est une baie ovale d’un rouge violacé.
Le genre Homalocladium ne comprend qu’une seule espèce découverte dans les îles Salomon lors d’une exploration botanique entre 1852 et 1861. Son nom vient du grec et signifie « branche plate »; en français nous avons traduit l’un des noms anglais de ce buisson, « plante-ruban », mais dans cette langue on trouve également centipede plant, c’est-à-dire « plante-mille-pattes », car elle fait penser à cet animal ou à un vers; c’est également ce que signifie son nom à Hawaï en langue tagalog (alupiha).
La plupart des Lao, y compris la dame qui l’avait dans son jardin, ne connaissent pas le nom et encore moins les usages de cette plante. Dans la littérature nous n’avons trouvé qu’une seule recette médicinale à Taïwan : « écrasé avec des grenouilles elle est un médicament efficace contre les piqûres de mille-pattes. » On peut se demander si cet usage traditionnel est lié à son nom, ou si, au contraire, ce nom vient de son usage ?
Dans les régions tempérées Homalocladium platycladum est cultivée en serre où elle ne fleurit jamais, elle n’a alors pas beaucoup d’intérêt, sans fleurs ni feuilles. Dans nos régions au contraire, ce gros buisson fleurit toute l’année et il a une réelle valeur décorative en haie ou en massif. Ajoutons que la reproduction en est très facile à partir d’un morceau de tige mis en terre.






We photographed this plant in a small garden, in front of a shop on the side of the road to Van Vieng. It seemed both strange and foreign to us and, indeed, it is native to the Solomon Islands and New Guinea.
Homalocladium platycladum forms large bushes with thick but flattened stems like ribbons 1 to 2 cm wide, regularly marked by joints; these stems, initially erect, then fall back forming a shrub with a disordered shape that can reach 4 meters high; in its natural habitat, these stems, rolled up on themselves, shelter voracious ants that protect the plant from its aggressors. Small lanceolate leaves sometimes appear at the edge of the stems or at the joint; they are often completely absent, which can make one think of a cactus. The flowers are small, without petals, whitish green, grouped in bouquets 1-2 cm in diameter; The calyx has 5 lobes that turn purple as the flower matures; It becomes fleshy when the seeds form. The fruit is an oval berry of a purplish red.
The genus Homalocladium includes only one species discovered in the Solomon Islands during a botanical exploration between 1852 and 1861. Its name comes from Greek and means “flat branch”; in French we have translated one of the English names of this bush, “ribbon plant”, but in this language we also find Centipede Plant, that is to say “millipede plant”, because it makes one think of this animal or a worm; this is also what its name means in Hawaii in the Tagalog language (alupiha).
Most Lao, including the lady who had it in her garden, do not know the name and even less the uses of this plant. In the literature we found only one medicinal recipe in Taiwan: “crushed with frogs it is an effective medicine against centipede bites.” One may wonder if this traditional use is linked to its name, or if, on the contrary, this name comes from its use?
In temperate regions Homalocladium platycladum is grown in greenhouses where it never flowers, it is then not very interesting, without flowers or leaves. In our regions on the contrary, this large bush flowers all year round and it has a real decorative value in hedges or clumps. Let us add that it is very easy to reproduce from a piece of stem placed in the ground.
Nous avons photographié cette plante dans un jardinet, devant une boutique au bord de la route de Van Vieng. Elle nous a semblé à la fois étrange et étrangère et, en effet, elle est originaire des îles Salomon et de Nouvelle Guinée.
Homalocladium platycladum forme de gros buissons aux tiges épaisses mais aplaties comme des rubans de 1 à 2 cm de large, marqués régulièrement par des articulations; ces tiges d’abord dressées retombent ensuite formant un arbuste au port désordonné qui peut atteindre 4 mètres de haut; dans son habitat naturel, ces tiges, enroulées sur elles-mêmes, abritent des fourmis voraces qui protègent la plante de ses agresseurs. De petites feuilles lancéolées apparaissent parfois au bord des tiges ou à l’articulation; elles sont souvent complétement absentes ce qui peut faire penser à un cactus. Les fleurs sont petites, sans pétales, d’un vert blanchâtre, regroupées en bouquets de 1-2 cm de diamètre; le calice a 5 lobes qui se teintent de pourpre au fur et à mesure de la maturité de la fleur; Il devient charnu lorsque les graines se forment. Le fruit est une baie ovale d’un rouge violacé.
Le genre Homalocladium ne comprend qu’une seule espèce découverte dans les îles Salomon lors d’une exploration botanique entre 1852 et 1861. Son nom vient du grec et signifie « branche plate »; en français nous avons traduit l’un des noms anglais de ce buisson, « plante-ruban », mais dans cette langue on trouve également centipede plant, c’est-à-dire « plante-mille-pattes », car elle fait penser à cet animal ou à un vers; c’est également ce que signifie son nom à Hawaï en langue tagalog (alupiha).
La plupart des Lao, y compris la dame qui l’avait dans son jardin, ne connaissent pas le nom et encore moins les usages de cette plante. Dans la littérature nous n’avons trouvé qu’une seule recette médicinale à Taïwan : « écrasé avec des grenouilles elle est un médicament efficace contre les piqûres de mille-pattes. » On peut se demander si cet usage traditionnel est lié à son nom, ou si, au contraire, ce nom vient de son usage ?
Dans les régions tempérées Homalocladium platycladum est cultivée en serre où elle ne fleurit jamais, elle n’a alors pas beaucoup d’intérêt, sans fleurs ni feuilles. Dans nos régions au contraire, ce gros buisson fleurit toute l’année et il a une réelle valeur décorative en haie ou en massif. Ajoutons que la reproduction en est très facile à partir d’un morceau de tige mis en terre.












We photographed this plant in a small garden, in front of a shop on the side of the road to Van Vieng. It seemed both strange and foreign to us and, indeed, it is native to the Solomon Islands and New Guinea.
Homalocladium platycladum forms large bushes with thick but flattened stems like ribbons 1 to 2 cm wide, regularly marked by joints; these stems, initially erect, then fall back forming a shrub with a disordered shape that can reach 4 meters high; in its natural habitat, these stems, rolled up on themselves, shelter voracious ants that protect the plant from its aggressors. Small lanceolate leaves sometimes appear at the edge of the stems or at the joint; they are often completely absent, which can make one think of a cactus. The flowers are small, without petals, whitish green, grouped in bouquets 1-2 cm in diameter; The calyx has 5 lobes that turn purple as the flower matures; It becomes fleshy when the seeds form. The fruit is an oval berry of a purplish red.
The genus Homalocladium includes only one species discovered in the Solomon Islands during a botanical exploration between 1852 and 1861. Its name comes from Greek and means “flat branch”; in French we have translated one of the English names of this bush, “ribbon plant”, but in this language we also find Centipede Plant, that is to say “millipede plant”, because it makes one think of this animal or a worm; this is also what its name means in Hawaii in the Tagalog language (alupiha).
Most Lao, including the lady who had it in her garden, do not know the name and even less the uses of this plant. In the literature we found only one medicinal recipe in Taiwan: “crushed with frogs it is an effective medicine against centipede bites.” One may wonder if this traditional use is linked to its name, or if, on the contrary, this name comes from its use?
In temperate regions Homalocladium platycladum is grown in greenhouses where it never flowers, it is then not very interesting, without flowers or leaves. In our regions on the contrary, this large bush flowers all year round and it has a real decorative value in hedges or clumps. Let us add that it is very easy to reproduce from a piece of stem placed in the ground.
Nous avons photographié cette plante dans un jardinet, devant une boutique au bord de la route de Van Vieng. Elle nous a semblé à la fois étrange et étrangère et, en effet, elle est originaire des îles Salomon et de Nouvelle Guinée.
Homalocladium platycladum forme de gros buissons aux tiges épaisses mais aplaties comme des rubans de 1 à 2 cm de large, marqués régulièrement par des articulations; ces tiges d’abord dressées retombent ensuite formant un arbuste au port désordonné qui peut atteindre 4 mètres de haut; dans son habitat naturel, ces tiges, enroulées sur elles-mêmes, abritent des fourmis voraces qui protègent la plante de ses agresseurs. De petites feuilles lancéolées apparaissent parfois au bord des tiges ou à l’articulation; elles sont souvent complétement absentes ce qui peut faire penser à un cactus. Les fleurs sont petites, sans pétales, d’un vert blanchâtre, regroupées en bouquets de 1-2 cm de diamètre; le calice a 5 lobes qui se teintent de pourpre au fur et à mesure de la maturité de la fleur; Il devient charnu lorsque les graines se forment. Le fruit est une baie ovale d’un rouge violacé.
Le genre Homalocladium ne comprend qu’une seule espèce découverte dans les îles Salomon lors d’une exploration botanique entre 1852 et 1861. Son nom vient du grec et signifie « branche plate »; en français nous avons traduit l’un des noms anglais de ce buisson, « plante-ruban », mais dans cette langue on trouve également centipede plant, c’est-à-dire « plante-mille-pattes », car elle fait penser à cet animal ou à un vers; c’est également ce que signifie son nom à Hawaï en langue tagalog (alupiha).
La plupart des Lao, y compris la dame qui l’avait dans son jardin, ne connaissent pas le nom et encore moins les usages de cette plante. Dans la littérature nous n’avons trouvé qu’une seule recette médicinale à Taïwan : « écrasé avec des grenouilles elle est un médicament efficace contre les piqûres de mille-pattes. » On peut se demander si cet usage traditionnel est lié à son nom, ou si, au contraire, ce nom vient de son usage ?
Dans les régions tempérées Homalocladium platycladum est cultivée en serre où elle ne fleurit jamais, elle n’a alors pas beaucoup d’intérêt, sans fleurs ni feuilles. Dans nos régions au contraire, ce gros buisson fleurit toute l’année et il a une réelle valeur décorative en haie ou en massif. Ajoutons que la reproduction en est très facile à partir d’un morceau de tige mis en terre.