We photographed this impressively flowering Wild Tobacoin December, at the bend of a mountain path, in northern Laos.
It is an upright, fairly tall, very branchy herb that can reach 3 meters, it then tends to bend towards the ground. Its oval leaves are long and narrow and resemble those of tobacco, hence its name. Large inflorescences 30 to 50 cm long adorn the end of the branches at the beginning of the dry season; they are made of irregular flowers with 2 lips and 5 thin petals often fused. The fruit is a small capsule containing a large number of tiny black seeds
The genus Lobelia is sometimes classified in the Campanulaceae family, sometimes in the Lobeliaceae family; It has between 350 and 400 species mainly in tropical and hot regions, 7 species have been listed in Laos including Lobelia nicotianifolia native to India, Sri Lanka and the Indochinese peninsula.
This genus was named in the 17th century by the botanist-traveler Charles Plumier who wanted to honor another botanist, this time Belgian, Mathias de l’Obel. The name of the genus, Lobelia, was later added the attribute “nicotianifolia” in reference to its leaves, a term that is taken up by certain vernacular names. In Lao we use hang kai fa which can perhaps be translated as “blue hen’s tail”? But the Lao interviewed do not know this pretty flower well unlike the Hmong who say that it is applied to wounds. Wild Tobaco in general, although toxic, are used in skin problems like Lobelia angulata whose leaves are applied by the Akha to relieve insect bites. In India, these same uses are referenced with additional uses in cases of asthma, bronchitis and even nausea or epilepsy.
Biochemical research has listed several alkaloids in this plant, one of which has been named lobeline.
Nous avons photographié cette lobélie à la floraison impressionnante au mois de décembre, au détour d’un chemin de montagne, dans le nord du Laos.
C’est une herbe dressée, assez haute, très branchue qui peut atteindre 3 mètres, elle a alors tendance à se courber vers la terre. Ses feuilles ovales sont longues et étroites et ressemblent à celles du tabac d’où son nom scientifique. De grandes inflorescences de 30 à 50 cm de long garnissent l’extrémité des rameaux en début de saison sèche; elles sont faites de fleurs irrégulières à 2 lèvres et 5 pétales minces souvent soudés. Le fruit est une petite capsule contenant un grand nombre de minuscules graines noires
Le genre Lobelia est tantôt rangé dans la famille des Campanulacées, tantôt dans celle des Lobéliacées; il compte entre 350 et 400 espèces essentiellement dans les régions tropicales et chaudes, 7 espèces ont été répertoriées au Laos dont Lobelia nicotianifolia originaire d’Inde, du Sri Lanka et de la péninsule indochinoise.
Ce genre a été nommé dès le XVIIème siècle par le botaniste–voyageur Charles Plumier qui a voulu honorer un autre botaniste, belge celui–là, Mathias de l’Obel. Au nom du genre, Lobelia, a été adjoint plus tard l’attribut « nicotianifolia » en référence à ses feuilles, terme qui est repris par certains noms vernaculaires. En lao on emploie hang kai fa que l’on peut peut–être traduire par « queue de poule bleue » ? Mais les Lao interrogés ne connaissent pas bien cette jolie fleur au contraire des Hmong qui disent qu’elle est appliquée sur les blessures. Les lobélies en général, bien que toxiques, sont employées dans les problèmes de peau comme Lobelia angulata dont les feuilles sont appliquées par les Akha pour soulager les piqûres d’insectes. En Inde d’ailleurs ces mêmes usages sont référencés avec en outre des utilisations en cas l’asthme, de bronchite et même de nausée ou d’épilepsie.
Les recherches en biochimie ont répertorié plusieurs alcaloïdes dans cette plante dont l’un a été nommé lobéline.



We photographed this impressively flowering Wild Tobacoin December, at the bend of a mountain path, in northern Laos.
It is an upright, fairly tall, very branchy herb that can reach 3 meters, it then tends to bend towards the ground. Its oval leaves are long and narrow and resemble those of tobacco, hence its name. Large inflorescences 30 to 50 cm long adorn the end of the branches at the beginning of the dry season; they are made of irregular flowers with 2 lips and 5 thin petals often fused. The fruit is a small capsule containing a large number of tiny black seeds
The genus Lobelia is sometimes classified in the Campanulaceae family, sometimes in the Lobeliaceae family; It has between 350 and 400 species mainly in tropical and hot regions, 7 species have been listed in Laos including Lobelia nicotianifolia native to India, Sri Lanka and the Indochinese peninsula.
This genus was named in the 17th century by the botanist-traveler Charles Plumier who wanted to honor another botanist, this time Belgian, Mathias de l’Obel. The name of the genus, Lobelia, was later added the attribute “nicotianifolia” in reference to its leaves, a term that is taken up by certain vernacular names. In Lao we use hang kai fa which can perhaps be translated as “blue hen’s tail”? But the Lao interviewed do not know this pretty flower well unlike the Hmong who say that it is applied to wounds. Wild Tobaco in general, although toxic, are used in skin problems like Lobelia angulata whose leaves are applied by the Akha to relieve insect bites. In India, these same uses are referenced with additional uses in cases of asthma, bronchitis and even nausea or epilepsy.
Biochemical research has listed several alkaloids in this plant, one of which has been named lobeline.
Nous avons photographié cette lobélie à la floraison impressionnante au mois de décembre, au détour d’un chemin de montagne, dans le nord du Laos.
C’est une herbe dressée, assez haute, très branchue qui peut atteindre 3 mètres, elle a alors tendance à se courber vers la terre. Ses feuilles ovales sont longues et étroites et ressemblent à celles du tabac d’où son nom scientifique. De grandes inflorescences de 30 à 50 cm de long garnissent l’extrémité des rameaux en début de saison sèche; elles sont faites de fleurs irrégulières à 2 lèvres et 5 pétales minces souvent soudés. Le fruit est une petite capsule contenant un grand nombre de minuscules graines noires
Le genre Lobelia est tantôt rangé dans la famille des Campanulacées, tantôt dans celle des Lobéliacées; il compte entre 350 et 400 espèces essentiellement dans les régions tropicales et chaudes, 7 espèces ont été répertoriées au Laos dont Lobelia nicotianifolia originaire d’Inde, du Sri Lanka et de la péninsule indochinoise.
Ce genre a été nommé dès le XVIIème siècle par le botaniste–voyageur Charles Plumier qui a voulu honorer un autre botaniste, belge celui–là, Mathias de l’Obel. Au nom du genre, Lobelia, a été adjoint plus tard l’attribut « nicotianifolia » en référence à ses feuilles, terme qui est repris par certains noms vernaculaires. En lao on emploie hang kai fa que l’on peut peut–être traduire par « queue de poule bleue » ? Mais les Lao interrogés ne connaissent pas bien cette jolie fleur au contraire des Hmong qui disent qu’elle est appliquée sur les blessures. Les lobélies en général, bien que toxiques, sont employées dans les problèmes de peau comme Lobelia angulata dont les feuilles sont appliquées par les Akha pour soulager les piqûres d’insectes. En Inde d’ailleurs ces mêmes usages sont référencés avec en outre des utilisations en cas l’asthme, de bronchite et même de nausée ou d’épilepsie.
Les recherches en biochimie ont répertorié plusieurs alcaloïdes dans cette plante dont l’un a été nommé lobéline.






We photographed this impressively flowering Wild Tobacoin December, at the bend of a mountain path, in northern Laos.
It is an upright, fairly tall, very branchy herb that can reach 3 meters, it then tends to bend towards the ground. Its oval leaves are long and narrow and resemble those of tobacco, hence its name. Large inflorescences 30 to 50 cm long adorn the end of the branches at the beginning of the dry season; they are made of irregular flowers with 2 lips and 5 thin petals often fused. The fruit is a small capsule containing a large number of tiny black seeds
The genus Lobelia is sometimes classified in the Campanulaceae family, sometimes in the Lobeliaceae family; It has between 350 and 400 species mainly in tropical and hot regions, 7 species have been listed in Laos including Lobelia nicotianifolia native to India, Sri Lanka and the Indochinese peninsula.
This genus was named in the 17th century by the botanist-traveler Charles Plumier who wanted to honor another botanist, this time Belgian, Mathias de l’Obel. The name of the genus, Lobelia, was later added the attribute “nicotianifolia” in reference to its leaves, a term that is taken up by certain vernacular names. In Lao we use hang kai fa which can perhaps be translated as “blue hen’s tail”? But the Lao interviewed do not know this pretty flower well unlike the Hmong who say that it is applied to wounds. Wild Tobaco in general, although toxic, are used in skin problems like Lobelia angulata whose leaves are applied by the Akha to relieve insect bites. In India, these same uses are referenced with additional uses in cases of asthma, bronchitis and even nausea or epilepsy.
Biochemical research has listed several alkaloids in this plant, one of which has been named lobeline.
Nous avons photographié cette lobélie à la floraison impressionnante au mois de décembre, au détour d’un chemin de montagne, dans le nord du Laos.
C’est une herbe dressée, assez haute, très branchue qui peut atteindre 3 mètres, elle a alors tendance à se courber vers la terre. Ses feuilles ovales sont longues et étroites et ressemblent à celles du tabac d’où son nom scientifique. De grandes inflorescences de 30 à 50 cm de long garnissent l’extrémité des rameaux en début de saison sèche; elles sont faites de fleurs irrégulières à 2 lèvres et 5 pétales minces souvent soudés. Le fruit est une petite capsule contenant un grand nombre de minuscules graines noires
Le genre Lobelia est tantôt rangé dans la famille des Campanulacées, tantôt dans celle des Lobéliacées; il compte entre 350 et 400 espèces essentiellement dans les régions tropicales et chaudes, 7 espèces ont été répertoriées au Laos dont Lobelia nicotianifolia originaire d’Inde, du Sri Lanka et de la péninsule indochinoise.
Ce genre a été nommé dès le XVIIème siècle par le botaniste–voyageur Charles Plumier qui a voulu honorer un autre botaniste, belge celui–là, Mathias de l’Obel. Au nom du genre, Lobelia, a été adjoint plus tard l’attribut « nicotianifolia » en référence à ses feuilles, terme qui est repris par certains noms vernaculaires. En lao on emploie hang kai fa que l’on peut peut–être traduire par « queue de poule bleue » ? Mais les Lao interrogés ne connaissent pas bien cette jolie fleur au contraire des Hmong qui disent qu’elle est appliquée sur les blessures. Les lobélies en général, bien que toxiques, sont employées dans les problèmes de peau comme Lobelia angulata dont les feuilles sont appliquées par les Akha pour soulager les piqûres d’insectes. En Inde d’ailleurs ces mêmes usages sont référencés avec en outre des utilisations en cas l’asthme, de bronchite et même de nausée ou d’épilepsie.
Les recherches en biochimie ont répertorié plusieurs alcaloïdes dans cette plante dont l’un a été nommé lobéline.