If you look up, you have certainly noticed the curious shoots that, from June onwards, spring from the tops of certain trees. They are the flowering stems of the Oroxylum indicum, which can grow to 2 metres high. The big, red flowers at the end of shoots are violaceus and fleshy. Unfortunately, you will be hard-pressed to admire them because they only open at night. In the morning, they are strewn on the ground at the foot of the tree, often bruised by the bats that feed off them, from them, their disagreeable odour is slightly unpleasant. The fruit that hangs at the end of the branches is a long capsule of about 50-80 cm, in Lao called lin may that is to say, “wooden tongue’, from which comes the name given to this tree. To our knowledge, there is not a French name for this tree, which is only a little known in South Asia in both a natural and cultivated environment. If the fruit is left on the tree, it turns black and dry and occasionally opens, letting fly a very effective volley of seeds.
First, one should consider it a vegetable, since one eats the yellow fruit: the pod is grilled over a fire, then peeled and eaten, cut into little pieces, with laap. It can also be steamed, as it is in Paksong. The beautiful, yet bitter, flower is also edible: it can be put in a saute, but more often, it is steamed and used as a stuffing for meat. We have also been told that the shell of the fruit (the pericarp) can be chewed, instead of chewing betel nut.
Tone lin may is equally used in the traditional way. Thus, its lightweight wood is made into matches and paper pulp. In the rainy season, a dye can be made from the bark gathered from young trees, to dye both silk and cotton either green or yellow.
In traditional medicine, the bark especially is considered effective: grilled, it is applied to painful areas, rheumatic or traumatic. The decoction comprised of leaves or the bark is prescribed in cases of indigestion or diarrhoea. Equally, the bark has anti-allergic properties and is used to treat asthma. In the case of respiratory problems, The Traditional Medical Research Centre recommends a decoction of 10 g. of bark in 1.5 litres of water, boiled for 20 minutes, or a maceration of crushed bark.
En levant la tête vous avez certainement remarqué ces curieuses hampes qui jaillissent depuis le mois de juin de la cime de certains arbres: ce sont les hampes florales de Oroxylum indicum qui peuvent mesurer jusqu’à 2 mètres de haut; les fleurs qui terminent ces rameaux sont rouges violacées, grandes et charnues. Malheureusement vous aurez du mal à les admirer car elles ne s’ouvrent que la nuit; au matin elles jonchent le sol au pied de l’arbre, souvent blessées par les chauves-souris qui s’en nourrissent, peu gênées par leur odeur désagréable. Le fruit qui pend au bout des rameaux est une longue capsule de 50 à 80 cm appelée en lao lin may c’est à dire « langue de bois » d’où le nom donné à cet arbre. Il n’y a pas à notre connaissance de nom français pour cette plante que l’on rencontre un peu partout dans le Sud de l’Asie à l’état naturel et cultivé. Si on laisse le fruit sur l’arbre il devient noir et sec et parfois s’ouvre en laissant échapper une volée de graines ailées du plus bel effet.
On peut d’abord la considérer comme un légume puisque le fruit jeune se mange: la gousse est grillée sur un feu puis épluchée et mangée, coupée en petits morceaux, avec du lap. Elle peut aussi être cuite à la vapeur comme à Paksong. La fleur, belle et amère, est aussi comestible: on peut la mettre dans un sauté mais le plus souvent elle est farcie de viande et cuite à la vapeur. On nous a aussi signalé que l’enveloppe du fruit (le péricarpe) peut remplacer la noix d’arec dans la chique de bétel.
Tone lin may est également utilisé de façon artisanale. Ainsi, son bois, léger, sert à faire des allumettes et de la pâte à papier. Avec l’écorce du tronc ramassée sur les jeunes arbres à la saison des pluies on fait un bain qui donne une teinture verte ou jaune pour la soie et le coton.
Dans la médecine traditionnelle c’est surtout l’écorce qui est considérée comme efficace: grillée elle est appliquée sur les zones douloureuses, rhumatismales ou traumatiques. La décoction amère des feuilles ou de l’écorce est prescrite en cas d’indigestion ou de diarrhée. L’écorce aurait également des propriétés antiallergiques et est utilisée pour combattre l’asthme. L’Institut de Médecine Traditionnelle préconise, dans le cas de difficultés respiratoires, une décoction de 10 g d’écorce dans 1,5L d’eau à bouillir pendant 20 minutes ou une macération d’écorce écrasée.





If you look up, you have certainly noticed the curious shoots that, from June onwards, spring from the tops of certain trees. They are the flowering stems of the Oroxylum indicum, which can grow to 2 metres high. The big, red flowers at the end of shoots are violaceus and fleshy. Unfortunately, you will be hard-pressed to admire them because they only open at night. In the morning, they are strewn on the ground at the foot of the tree, often bruised by the bats that feed off them, from them, their disagreeable odour is slightly unpleasant. The fruit that hangs at the end of the branches is a long capsule of about 50-80 cm, in Lao called lin may that is to say, “wooden tongue’, from which comes the name given to this tree. To our knowledge, there is not a French name for this tree, which is only a little known in South Asia in both a natural and cultivated environment. If the fruit is left on the tree, it turns black and dry and occasionally opens, letting fly a very effective volley of seeds.
First, one should consider it a vegetable, since one eats the yellow fruit: the pod is grilled over a fire, then peeled and eaten, cut into little pieces, with laap. It can also be steamed, as it is in Paksong. The beautiful, yet bitter, flower is also edible: it can be put in a saute, but more often, it is steamed and used as a stuffing for meat. We have also been told that the shell of the fruit (the pericarp) can be chewed, instead of chewing betel nut.
Tone lin may is equally used in the traditional way. Thus, its lightweight wood is made into matches and paper pulp. In the rainy season, a dye can be made from the bark gathered from young trees, to dye both silk and cotton either green or yellow.
In traditional medicine, the bark especially is considered effective: grilled, it is applied to painful areas, rheumatic or traumatic. The decoction comprised of leaves or the bark is prescribed in cases of indigestion or diarrhoea. Equally, the bark has anti-allergic properties and is used to treat asthma. In the case of respiratory problems, The Traditional Medical Research Centre recommends a decoction of 10 g. of bark in 1.5 litres of water, boiled for 20 minutes, or a maceration of crushed bark.
En levant la tête vous avez certainement remarqué ces curieuses hampes qui jaillissent depuis le mois de juin de la cime de certains arbres: ce sont les hampes florales de Oroxylum indicum qui peuvent mesurer jusqu’à 2 mètres de haut; les fleurs qui terminent ces rameaux sont rouges violacées, grandes et charnues. Malheureusement vous aurez du mal à les admirer car elles ne s’ouvrent que la nuit; au matin elles jonchent le sol au pied de l’arbre, souvent blessées par les chauves-souris qui s’en nourrissent, peu gênées par leur odeur désagréable. Le fruit qui pend au bout des rameaux est une longue capsule de 50 à 80 cm appelée en lao lin may c’est à dire « langue de bois » d’où le nom donné à cet arbre. Il n’y a pas à notre connaissance de nom français pour cette plante que l’on rencontre un peu partout dans le Sud de l’Asie à l’état naturel et cultivé. Si on laisse le fruit sur l’arbre il devient noir et sec et parfois s’ouvre en laissant échapper une volée de graines ailées du plus bel effet.
On peut d’abord la considérer comme un légume puisque le fruit jeune se mange: la gousse est grillée sur un feu puis épluchée et mangée, coupée en petits morceaux, avec du lap. Elle peut aussi être cuite à la vapeur comme à Paksong. La fleur, belle et amère, est aussi comestible: on peut la mettre dans un sauté mais le plus souvent elle est farcie de viande et cuite à la vapeur. On nous a aussi signalé que l’enveloppe du fruit (le péricarpe) peut remplacer la noix d’arec dans la chique de bétel.
Tone lin may est également utilisé de façon artisanale. Ainsi, son bois, léger, sert à faire des allumettes et de la pâte à papier. Avec l’écorce du tronc ramassée sur les jeunes arbres à la saison des pluies on fait un bain qui donne une teinture verte ou jaune pour la soie et le coton.
Dans la médecine traditionnelle c’est surtout l’écorce qui est considérée comme efficace: grillée elle est appliquée sur les zones douloureuses, rhumatismales ou traumatiques. La décoction amère des feuilles ou de l’écorce est prescrite en cas d’indigestion ou de diarrhée. L’écorce aurait également des propriétés antiallergiques et est utilisée pour combattre l’asthme. L’Institut de Médecine Traditionnelle préconise, dans le cas de difficultés respiratoires, une décoction de 10 g d’écorce dans 1,5L d’eau à bouillir pendant 20 minutes ou une macération d’écorce écrasée.










If you look up, you have certainly noticed the curious shoots that, from June onwards, spring from the tops of certain trees. They are the flowering stems of the Oroxylum indicum, which can grow to 2 metres high. The big, red flowers at the end of shoots are violaceus and fleshy. Unfortunately, you will be hard-pressed to admire them because they only open at night. In the morning, they are strewn on the ground at the foot of the tree, often bruised by the bats that feed off them, from them, their disagreeable odour is slightly unpleasant. The fruit that hangs at the end of the branches is a long capsule of about 50-80 cm, in Lao called lin may that is to say, “wooden tongue’, from which comes the name given to this tree. To our knowledge, there is not a French name for this tree, which is only a little known in South Asia in both a natural and cultivated environment. If the fruit is left on the tree, it turns black and dry and occasionally opens, letting fly a very effective volley of seeds.
First, one should consider it a vegetable, since one eats the yellow fruit: the pod is grilled over a fire, then peeled and eaten, cut into little pieces, with laap. It can also be steamed, as it is in Paksong. The beautiful, yet bitter, flower is also edible: it can be put in a saute, but more often, it is steamed and used as a stuffing for meat. We have also been told that the shell of the fruit (the pericarp) can be chewed, instead of chewing betel nut.
Tone lin may is equally used in the traditional way. Thus, its lightweight wood is made into matches and paper pulp. In the rainy season, a dye can be made from the bark gathered from young trees, to dye both silk and cotton either green or yellow.
In traditional medicine, the bark especially is considered effective: grilled, it is applied to painful areas, rheumatic or traumatic. The decoction comprised of leaves or the bark is prescribed in cases of indigestion or diarrhoea. Equally, the bark has anti-allergic properties and is used to treat asthma. In the case of respiratory problems, The Traditional Medical Research Centre recommends a decoction of 10 g. of bark in 1.5 litres of water, boiled for 20 minutes, or a maceration of crushed bark.
En levant la tête vous avez certainement remarqué ces curieuses hampes qui jaillissent depuis le mois de juin de la cime de certains arbres: ce sont les hampes florales de Oroxylum indicum qui peuvent mesurer jusqu’à 2 mètres de haut; les fleurs qui terminent ces rameaux sont rouges violacées, grandes et charnues. Malheureusement vous aurez du mal à les admirer car elles ne s’ouvrent que la nuit; au matin elles jonchent le sol au pied de l’arbre, souvent blessées par les chauves-souris qui s’en nourrissent, peu gênées par leur odeur désagréable. Le fruit qui pend au bout des rameaux est une longue capsule de 50 à 80 cm appelée en lao lin may c’est à dire « langue de bois » d’où le nom donné à cet arbre. Il n’y a pas à notre connaissance de nom français pour cette plante que l’on rencontre un peu partout dans le Sud de l’Asie à l’état naturel et cultivé. Si on laisse le fruit sur l’arbre il devient noir et sec et parfois s’ouvre en laissant échapper une volée de graines ailées du plus bel effet.
On peut d’abord la considérer comme un légume puisque le fruit jeune se mange: la gousse est grillée sur un feu puis épluchée et mangée, coupée en petits morceaux, avec du lap. Elle peut aussi être cuite à la vapeur comme à Paksong. La fleur, belle et amère, est aussi comestible: on peut la mettre dans un sauté mais le plus souvent elle est farcie de viande et cuite à la vapeur. On nous a aussi signalé que l’enveloppe du fruit (le péricarpe) peut remplacer la noix d’arec dans la chique de bétel.
Tone lin may est également utilisé de façon artisanale. Ainsi, son bois, léger, sert à faire des allumettes et de la pâte à papier. Avec l’écorce du tronc ramassée sur les jeunes arbres à la saison des pluies on fait un bain qui donne une teinture verte ou jaune pour la soie et le coton.
Dans la médecine traditionnelle c’est surtout l’écorce qui est considérée comme efficace: grillée elle est appliquée sur les zones douloureuses, rhumatismales ou traumatiques. La décoction amère des feuilles ou de l’écorce est prescrite en cas d’indigestion ou de diarrhée. L’écorce aurait également des propriétés antiallergiques et est utilisée pour combattre l’asthme. L’Institut de Médecine Traditionnelle préconise, dans le cas de difficultés respiratoires, une décoction de 10 g d’écorce dans 1,5L d’eau à bouillir pendant 20 minutes ou une macération d’écorce écrasée.