Peperomia pellucida

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Peperomia pellucida (L.) Kunth
Piperaceae
Silverbush
(ka sang)

This small herb is so common that it often goes unnoticed, yet it is widespread in damp areas and recently disturbed soils. You may find it in abundance, “squatting” around your potted plants!

Like most of the 400 species of Peperomia, the “Herbe couresse” (clearly a French term influenced by Creole), originally from tropical America, has become pantropical. It is a small succulent herb with light green, brittle stems. It has alternate heart-shaped leaves with five veins. The small whitish-green inflorescences form cylindrical spikes, a characteristic feature of “peppers,” which later develop tiny black fruits of little interest to humans, except for their rapid reproduction.

This easily harvestable plant, emitting a strong mustard-like odor when picked, is one of the main remedies in traditional Creole medicines in the Caribbean region. Its French name comes from Creole, “couresse,” meaning snake, as this herb was reputed to be a good antidote to venoms. In Guyana, it is also called “salade soldat” (soldier’s salad) because it is believed to be one of the very hardy plants that soldiers consume during campaigns.

In Laos and neighboring countries, Peperomia pellucida shares the same name as Elephant Lemon: Ka sang. However, while the latter is a fruit maak, this herb is called phak Ka sang as it is considered a vegetable. Lao people eat it, and its sour and anise-like taste, reminiscent of Elephant Lemon, likely influenced its name. It is consumed cooked or raw as an accompaniment to spicy sauces and grilled meats.

Its uses in traditional medicine are also similar to those of Elephant Lemon. An infusion made from 30 grams of leafy stems serves as a mouthwash for gingivitis, dental pain, and sore throats. For its hemostatic action, the leaf is applied to wounds to stop bleeding, as well as on the forehead and neck in case of headaches.

Laboratory research shows that Peperomia pellucida contains a range of complex bioactive compounds, many of which are yet to be fully analyzed. Moreover, its use as a spicy vegetable, easy to harvest and cultivate, justifies further research to facilitate its domestication.


 

Cette petite herbe est tellement courante qu’on ne la remarque même plus et pourtant elle est partout dans les endroits humides, les terrains récemment retournés et vous pouvez en trouver en quantité qui « squattent » vos plantes en pot !

            Comme la plupart des 400 espèces de Peperomia, l’Herbe couresse, originaire d’Amérique tropicale, est devenue pantropicale ; c’est une petite plante herbacée, succulente, glabre, aux tiges cassantes vert clair ;  elle a des feuilles alternes, en forme de cœur à cinq nervures ; les petites inflorescences d’un vert blanchâtre forment des épis cylindriques, caractéristique des « poivres », qui se couvrent ensuite de petits fruits noirs minuscules sans intérêt pour l’homme, si ce n’est une reproduction très rapide.

Cette plante facile à ramasser, qui dégage à la cueillette une forte odeur de moutarde, est l’un des principaux remèdes des médecines traditionnelles créoles de la zone caraïbe. D’ailleurs son nom français vient du créole, « couresse », désignant le serpent, car cette herbe avait la réputation d’être un bon antidote des venins. En Guyane on la nomme aussi « salade soldat » car elle serait l’une des plantes très rustiques dont se nourriraient les soldats en campagne.

Au Laos et dans les pays voisins, Peperomia pellucida a le même nom que le Citron des éléphants : Ka sang ; mais alors que celui-ci est un fruit, maak, on appellera  cette herbe  phak Ka sang, car elle est considérée comme un légume ; en effet les Lao la mangent et l’on peut supposer que son goût acide et anisé, qui rappelle celui du Citron des éléphants, a induit ce nom. Elle est consommée cuite ou crue en accompagnement des sauces piquantes et des viandes grillées.

Ses utilisations en médecine traditionnelle sont également très proches de celles de maak Ka sang : avec 30gr de tiges feuillues on fait une infusion qui sert de bain de bouche contre les gingivites, les douleurs dentaires, les maux de gorge. Pour son action hémostatique la feuille est appliquée sur les blessures pour arrêter le saignement, mais aussi sur le front et la nuque en cas de céphalées.

            Les recherches de laboratoire montrent que Peperomia pellucida contient toute une série de composés bioactifs complexes qui sont loin d’avoir été tous analysés. En outre, son utilisation comme légume épicé, facile à ramasser et à cultiver justifie qu’on lui consacre des recherches pour faciliter sa domestication.

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Phak Ka sang flowers form spikes characteristic of the Piperaceae family
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You will often find phak Ka sang in plant pots whose soil remains moist
Scientific name:
Peperomia pellucida (L.) Kunth
Plant family:
Piperaceae
Common name:
Silverbush
Lao name:
(ka sang)

This small herb is so common that it often goes unnoticed, yet it is widespread in damp areas and recently disturbed soils. You may find it in abundance, “squatting” around your potted plants!

Like most of the 400 species of Peperomia, the “Herbe couresse” (clearly a French term influenced by Creole), originally from tropical America, has become pantropical. It is a small succulent herb with light green, brittle stems. It has alternate heart-shaped leaves with five veins. The small whitish-green inflorescences form cylindrical spikes, a characteristic feature of “peppers,” which later develop tiny black fruits of little interest to humans, except for their rapid reproduction.

This easily harvestable plant, emitting a strong mustard-like odor when picked, is one of the main remedies in traditional Creole medicines in the Caribbean region. Its French name comes from Creole, “couresse,” meaning snake, as this herb was reputed to be a good antidote to venoms. In Guyana, it is also called “salade soldat” (soldier’s salad) because it is believed to be one of the very hardy plants that soldiers consume during campaigns.

In Laos and neighboring countries, Peperomia pellucida shares the same name as Elephant Lemon: Ka sang. However, while the latter is a fruit maak, this herb is called phak Ka sang as it is considered a vegetable. Lao people eat it, and its sour and anise-like taste, reminiscent of Elephant Lemon, likely influenced its name. It is consumed cooked or raw as an accompaniment to spicy sauces and grilled meats.

Its uses in traditional medicine are also similar to those of Elephant Lemon. An infusion made from 30 grams of leafy stems serves as a mouthwash for gingivitis, dental pain, and sore throats. For its hemostatic action, the leaf is applied to wounds to stop bleeding, as well as on the forehead and neck in case of headaches.

Laboratory research shows that Peperomia pellucida contains a range of complex bioactive compounds, many of which are yet to be fully analyzed. Moreover, its use as a spicy vegetable, easy to harvest and cultivate, justifies further research to facilitate its domestication.


 

Cette petite herbe est tellement courante qu’on ne la remarque même plus et pourtant elle est partout dans les endroits humides, les terrains récemment retournés et vous pouvez en trouver en quantité qui « squattent » vos plantes en pot !

            Comme la plupart des 400 espèces de Peperomia, l’Herbe couresse, originaire d’Amérique tropicale, est devenue pantropicale ; c’est une petite plante herbacée, succulente, glabre, aux tiges cassantes vert clair ;  elle a des feuilles alternes, en forme de cœur à cinq nervures ; les petites inflorescences d’un vert blanchâtre forment des épis cylindriques, caractéristique des « poivres », qui se couvrent ensuite de petits fruits noirs minuscules sans intérêt pour l’homme, si ce n’est une reproduction très rapide.

Cette plante facile à ramasser, qui dégage à la cueillette une forte odeur de moutarde, est l’un des principaux remèdes des médecines traditionnelles créoles de la zone caraïbe. D’ailleurs son nom français vient du créole, « couresse », désignant le serpent, car cette herbe avait la réputation d’être un bon antidote des venins. En Guyane on la nomme aussi « salade soldat » car elle serait l’une des plantes très rustiques dont se nourriraient les soldats en campagne.

Au Laos et dans les pays voisins, Peperomia pellucida a le même nom que le Citron des éléphants : Ka sang ; mais alors que celui-ci est un fruit, maak, on appellera  cette herbe  phak Ka sang, car elle est considérée comme un légume ; en effet les Lao la mangent et l’on peut supposer que son goût acide et anisé, qui rappelle celui du Citron des éléphants, a induit ce nom. Elle est consommée cuite ou crue en accompagnement des sauces piquantes et des viandes grillées.

Ses utilisations en médecine traditionnelle sont également très proches de celles de maak Ka sang : avec 30gr de tiges feuillues on fait une infusion qui sert de bain de bouche contre les gingivites, les douleurs dentaires, les maux de gorge. Pour son action hémostatique la feuille est appliquée sur les blessures pour arrêter le saignement, mais aussi sur le front et la nuque en cas de céphalées.

            Les recherches de laboratoire montrent que Peperomia pellucida contient toute une série de composés bioactifs complexes qui sont loin d’avoir été tous analysés. En outre, son utilisation comme légume épicé, facile à ramasser et à cultiver justifie qu’on lui consacre des recherches pour faciliter sa domestication.

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Phak Ka sang flowers form spikes characteristic of the Piperaceae family
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You will often find phak Ka sang in plant pots whose soil remains moist
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Phak Ka sang flowers form spikes characteristic of the Piperaceae family
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You will often find phak Ka sang in plant pots whose soil remains moist
Scientific name:
Peperomia pellucida (L.) Kunth
Plant family:
Piperaceae
Common name:
Silverbush
Lao name:
(ka sang)

This small herb is so common that it often goes unnoticed, yet it is widespread in damp areas and recently disturbed soils. You may find it in abundance, “squatting” around your potted plants!

Like most of the 400 species of Peperomia, the “Herbe couresse” (clearly a French term influenced by Creole), originally from tropical America, has become pantropical. It is a small succulent herb with light green, brittle stems. It has alternate heart-shaped leaves with five veins. The small whitish-green inflorescences form cylindrical spikes, a characteristic feature of “peppers,” which later develop tiny black fruits of little interest to humans, except for their rapid reproduction.

This easily harvestable plant, emitting a strong mustard-like odor when picked, is one of the main remedies in traditional Creole medicines in the Caribbean region. Its French name comes from Creole, “couresse,” meaning snake, as this herb was reputed to be a good antidote to venoms. In Guyana, it is also called “salade soldat” (soldier’s salad) because it is believed to be one of the very hardy plants that soldiers consume during campaigns.

In Laos and neighboring countries, Peperomia pellucida shares the same name as Elephant Lemon: Ka sang. However, while the latter is a fruit maak, this herb is called phak Ka sang as it is considered a vegetable. Lao people eat it, and its sour and anise-like taste, reminiscent of Elephant Lemon, likely influenced its name. It is consumed cooked or raw as an accompaniment to spicy sauces and grilled meats.

Its uses in traditional medicine are also similar to those of Elephant Lemon. An infusion made from 30 grams of leafy stems serves as a mouthwash for gingivitis, dental pain, and sore throats. For its hemostatic action, the leaf is applied to wounds to stop bleeding, as well as on the forehead and neck in case of headaches.

Laboratory research shows that Peperomia pellucida contains a range of complex bioactive compounds, many of which are yet to be fully analyzed. Moreover, its use as a spicy vegetable, easy to harvest and cultivate, justifies further research to facilitate its domestication.


 

Cette petite herbe est tellement courante qu’on ne la remarque même plus et pourtant elle est partout dans les endroits humides, les terrains récemment retournés et vous pouvez en trouver en quantité qui « squattent » vos plantes en pot !

            Comme la plupart des 400 espèces de Peperomia, l’Herbe couresse, originaire d’Amérique tropicale, est devenue pantropicale ; c’est une petite plante herbacée, succulente, glabre, aux tiges cassantes vert clair ;  elle a des feuilles alternes, en forme de cœur à cinq nervures ; les petites inflorescences d’un vert blanchâtre forment des épis cylindriques, caractéristique des « poivres », qui se couvrent ensuite de petits fruits noirs minuscules sans intérêt pour l’homme, si ce n’est une reproduction très rapide.

Cette plante facile à ramasser, qui dégage à la cueillette une forte odeur de moutarde, est l’un des principaux remèdes des médecines traditionnelles créoles de la zone caraïbe. D’ailleurs son nom français vient du créole, « couresse », désignant le serpent, car cette herbe avait la réputation d’être un bon antidote des venins. En Guyane on la nomme aussi « salade soldat » car elle serait l’une des plantes très rustiques dont se nourriraient les soldats en campagne.

Au Laos et dans les pays voisins, Peperomia pellucida a le même nom que le Citron des éléphants : Ka sang ; mais alors que celui-ci est un fruit, maak, on appellera  cette herbe  phak Ka sang, car elle est considérée comme un légume ; en effet les Lao la mangent et l’on peut supposer que son goût acide et anisé, qui rappelle celui du Citron des éléphants, a induit ce nom. Elle est consommée cuite ou crue en accompagnement des sauces piquantes et des viandes grillées.

Ses utilisations en médecine traditionnelle sont également très proches de celles de maak Ka sang : avec 30gr de tiges feuillues on fait une infusion qui sert de bain de bouche contre les gingivites, les douleurs dentaires, les maux de gorge. Pour son action hémostatique la feuille est appliquée sur les blessures pour arrêter le saignement, mais aussi sur le front et la nuque en cas de céphalées.

            Les recherches de laboratoire montrent que Peperomia pellucida contient toute une série de composés bioactifs complexes qui sont loin d’avoir été tous analysés. En outre, son utilisation comme légume épicé, facile à ramasser et à cultiver justifie qu’on lui consacre des recherches pour faciliter sa domestication.